Le point de situation est tombé mercredi 20 dans l’après-midi. Quatre personnes, dont un homme, sollicitent l’aide des étudiants en droit de l’université de Nîmes. Ces victimes de violences intrafamiliales ont été mises à l’abri par le SIAO (*) de la Croix-Rouge. Toutes ont besoin d’informations sur leurs droits. « Une personne est partie avec son enfant et a des questions sur la garde d’enfants. Une autre a déjà déposé plainte mais cela a été classé sans suite. Elle se demande quel est le process à suivre pour redéposer plainte », résume Vanessa Monteillet, doyenne de la faculté de droit d’Unîmes. Pour les aider, cette grande brune aux cheveux courts a mobilisé deux groupes d’étudiants. Ils vont chercher les réponses et, le vendredi matin, ils se rendront dans les locaux de la Croix-Rouge pour rencontrer les victimes.
Maître de conférence à unîmes depuis 2017, elle a lancé un dispositif innovant, la "clinique juridique d’accompagnement de victimes de violence intrafamiliale". La demande est venue de Sandrine Bonnamich, déléguée départementale aux Droits des femmes et à l’égalité. Sollicitée, Vanessa Monteillet a foncé. Le partenariat avec la Croix-Rouge et la préfecture a été officiellement scellé le 21 novembre dernier.