ALÈS L'agglo à 73 présente ses vœux ambitieux à sa population
Hier soir, les 73 maires de la nouvelle agglo d'Alès étaient réunis pour la première fois sur la scène du parc des expositions. L'occasion de présenter aux Alésiens - venus nombreux - les objectifs de cette collectivité naissante : créer "de la croissance et de la richesse" économique, profiter des atouts patrimoniaux pour développer le tourisme, assurer la ressource en eau, garantir un accès minimum aux services de santé et du numérique, promouvoir la culture... Le travail est colossal à 113 élus communautaires de sensibilités différentes, voire opposées.
L'occasion pour le président réélu Max Roustan d'évoquer furtivement certains points sensibles de la fusion, à commencer par le sort des cantines. Entre le bio et l'industriel, toutes ne proposent pas le même service. Ce ne sera sûrement plus le cas en 2019. "A l'heure où la sécurité alimentaire et la qualité des produits sont des exigences fortes de nos concitoyens, nous avons de nombreux atouts à faire valoir", souligne le maire. Un premier pas vers la fin des repas à la chaîne ?
Autre interrogation : la sauvegarde du Cévenol et la renaissance de la ligne Alès-Bessèges, qui ont - aussi - besoin du portefeuille de l'agglo. Max Roustan ouvre une brèche : "En liaison étroite avec la Région, il nous faudra développer les transports internes et externes à notre territoire".
Nouvelle bien moins réjouissante, le premier magistrat a annoncé que l'abattoir risquait "de ne pas passer l'année". Aujourd'hui géré par la ville, il pourrait pourtant espérer une porte de sortie en passant dans l'escarcelle de l'agglo. Un chantier qui ne semble pas dans les tuyaux, mais qui donnerait tout son sens à l'entité voulue par ses leaders.
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