C’est au son de grands classiques français que les partisans d’Éric Zemmour ont assisté à la fête de la fédération Reconquête du Gard. Selon les organisateurs, 600 militants ont écouté le discours de l’ex-candidat à la Présidentielle. Dans la foule, des anciens membres du Républicains comme Raymond, passé 26 ans aux LR, qu’il juge « trop mous ». Remarqué aussi, le Grand'Combien Ludovic Bouix, ancien membre de l'UDI (Union des démocrates et indépendants), qui agitait le drapeau tricolore derrière la scène. 

Sur la tribune, Marc Taulelle, le référent gardois, se mue en chauffeur de salle : « Je suis un résistant en colère (…) On a trop longtemps baissé l’échine face à un système qui ne nous respecte pas (…) On ne va pas se laisser tuer nos enfants sans rien dire ». D'ailleurs après le drame d'Annecy, Éric Zemmour a publié une nouvelle affiche de campagne avec le visage de deux enfants. 

Le Nîmois Marc Taulelle est assez vite rejoint par Éric Zemmour sur scène, à la voix enrouée. Le responsable politique a démarré son discours d'une demi-heure en évoquant la situation dans le quartier de Pissevin à Nîmes, victime du trafic de drogues : « N’attendez pas beaucoup mieux de l’État ».

Et de lier cette situation à l’immigration ainsi qu'au « grand remplacement » : « Une catastrophe est en cours depuis des décennies. Nous sommes deux civilisations de moins en moins compatibles ». Pour Éric Zemmour, l’identité étant « un sujet bien plus large que l’immigration ».

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