ÉDITORIAL Chez Les Républicains, la boussole indique le mauvais chemin
Le premier tour de l'élection interne de ce week-end pour désigner le prochain président des Républicains a au moins clarifié quelque chose : la ligne "à droite toute" a encore de beaux jours devant elle.
On en est sûr maintenant : le prochain président du parti ne s'alliera jamais avec Emmanuel Macron et n'engagera jamais la Droite dans un contrat d'un quelconque gouvernement dirigé par un macroniste. Par contre, en cas de dissolution de l'Assemblée nationale et un retour aux urnes dans la foulée, rien ne dit qu'un accord programmatique avec Marine le Pen soit impossible. Il suffit de voir nos amis italiens... Ou d'écouter les deux finalistes ! Éric Ciotti avoue n'avoir jamais voté pour le président réélu. Ni au premier, ni au second tour. Bruno Retailleau, ne veut pas de cordon sanitaire avec la fille Le Pen. Ancien militant du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, il se plaît à répéter qu'il n'a pas condamné les propos du député RN Grégoire de Fournas - « Qu’il retourne en Afrique ! » Pas sûr que ce soit tout à son honneur... À part le programme économique, qu'est-ce qui sépare aujourd'hui fondamentalement Les Républicains de Ciotti et Retailleau du Rassemblement national de Marine le Pen ? Elle est peut-être moins extrémiste qu'eux. Pourtant, cette ligne, poursuivie par Les Républicains comme une boussole, va les emmener tout droit vers une impasse, si ce n'est se fracasser sur le mur de la démagogie. Les militants veulent probablement un discours extrême. Les Français, ce n'est pas si sûr. Est-ce que la Droite d'aujourd'hui est encore un parti de gouvernement ? Celui qui a bu du petit lait hier soir en observant la décadence du mouvement crée par Jacques Chirac et Alain Juppé, c'est forcément Édouard Philippe. Le maire du Havre, ex-Premier ministre et président du mouvement Horizons ne rêvait rien de mieux. Le centre-droit trusté par Emmanuel Macron ? Il va pouvoir le récupérer aisément ! Parler fermeté sur les sujets régaliens ? En quoi la Droite en a-t-elle fait la démonstration ces dix dernières années ? Pardon, ils n'étaient plus au pouvoir. Parti comme c'est parti, ils ne sont pas près de le retrouver...
- Edouard Philippe
- Les Républicains
- Éric Ciotti
- Bruno Retailleau
- Emmanuel Macron
- Marine Le Pen
- Rassemblement National
Politique
Voir PlusPolitique
PONT-SAINT-ESPRIT Élection municipale : le Parti socialiste soutient Claire Lapeyronie
Actualités
LE MATCH Partielle intégrale à Pont-Saint-Esprit, élections européennes et IVG dans la Constitution : le député Meurin face au socialiste Nicolas Nadal
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard avec Pierre Meurin, député RN du Gard et Nicolas Nadal, représentant du PS à Nîmes
Actualités
L'INTERVIEW Michel Chambelland, maire de Nages-et-Solorgues : "Je ne sais pas encore si j'aurais envie de continuer après 2026"
Politique
ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Alès-Cévennes
ALÈS Soutien sans faille du Collectif de solidarité pour la Palestine
Bagnols-Uzès
PONT-SAINT-ESPRIT Municipale : Claire Lapeyronie lance sa campagne
Bagnols-Uzès
SAINT-ÉTIENNE-DES-SORTS Stéphane Marcellin élu maire
Politique
ALÈS Gérard Larcher a accroché la Légion d'honneur au buste de Max Roustan
Politique
ALÈS La tournée de l'eurodéputé Verts passe par la fontaine publique du parc du Bosquet
Politique
GARD Aurélien Colson est le nouveau président du MoDem
Actualités
NÎMES Chloé Ridel pourrait devenir la première parlementaire gardoise socialiste élue aux Européennes
Bagnols-Uzès
PONT-SAINT-ESPRIT Les communistes du Gard appellent au rassemblement de tous aux côtés de Claire Lapeyronie
Politique