EXPRESSO Gard : anecdotes et coulisses du vote socialiste

Alexandre Pissas, vice-président du Conseil départemental
- Photo : droits réservésAbstention des barons locaux, embauche qui fait jaser… Le scrutin interne du PS, jeudi dernier dans le Gard, a généré son lot d’anecdotes !
Cette semaine, les socialistes étaient appelés à se prononcer sur la stratégie politique du parti. Candidat à sa réélection, la ligne d’Olivier Faure est arrivée en tête en France mais pas dans le Gard. Un département de la Région Occitanie, présidée par Carole Delga qui soutient, elle, le mouvement Refondations. Cette même Carole Delga ne sera sans doute pas ravie d’apprendre que son allié - et premier fan -, le sénateur Denis Bouad, n’est pas allé voter dans sa section d’Uzès.
En même temps, difficile pour lui de voter contre Olivier Faure qui, souvenez-vous, l’a aidé à devenir sénateur. Denis Bouad n’est pas le seul à avoir déserté l’isoloir : l’ancien premier fédéral et maire de Vauvert, Jean Denat, n’a pas voté. La raison, nous dit-on : « Ses vacances prévues de longue date. » Que ces socialistes se rassurent, ils ont d'autres occasions de se rattraper et dès jeudi prochain, pour l’élection du premier secrétaire PS et, le 9 février, pour celui du premier fédéral.
Carton plein chez Pissas !
L'abstention des barons locaux n'est pas la seule chose que nous ont apprise les listes d’émargement. Dans le Gard, le mouvement Refondations fait son meilleur score dans à Bagnols campagne, dans la section du vice-président du conseil départemental, Alexandre Pissas. Sur les 88 votants, 84 militants ont voté pour Refondations (sur les 192 au total), 3 pour Hélène Geoffroy et seulement 1 pour Olivier Faure.
Selon nos informations, Denis Bouad serait particulièrement reconnaissant à l’endroit d’Alexandre Pissas. Comme quoi, en politique, les ennemis d’hier peuvent très bien être les alliés de demain. Enfin, il n'y a pas que cette réconciliation qui fait jaser. Le lendemain du vote, on a appris que le responsable du syndicat Sud chez les pompiers du Gard, Nicolas Nadal, était promu directeur de cabinet de la commune du Grau-du-Roi. Une embauche pour pallier le départ de Pierre Jaumain, nommé lui à la direction du syndicat mixte de la Camargue gardoise.
Point commun entre ces deux hommes ? Ils sont adhérents au Parti socialiste : « Nicolas Nadal soutient la ligne politique de Pierre Jaumain. On sent bien que Pierre place ses pions pour les prochaines élections à Nîmes. Ça fait un peu politique des copains, on se rend service entre nous. » Finalement, le scrutin du PS, c'est un peu la prime à celui qui a réussi à avoir le plus d'amis. Autrement dit, Carole Delga.
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