Ancien premier adjoint à l’Urbanisme de la ville de Nîmes, Julien Plantier a été évincé, en mars dernier, par le maire. Candidat déclaré aux municipales, Jean-Paul Fournier lui a préféré comme successeur le président de Nîmes métropole, Franck Proust. Ce seront toutefois aux 96 000 électeurs nîmois de désigner, les 15 et 22 mars, le prochain maire, après quatre mandats de Jean-Paul Fournier. 

Désormais en dehors de la majorité municipale, Julien Plantier, qui reste conseiller départemental, a créé son propre parti politique « Nîmes avenir ». Sont notamment membres : d’anciens adjoints ayant fait le choix de le rejoindre, (Sophie Roulle, Pascal Gourdel, Nicolas Rainville, Olivier Bonnet…). En cette rentrée, un nouveau collaborateur, Nicolas Kremer, a rejoint les rangs de Nîmes avenir, suite au départ de Rachid Benmahrouz. Autre nouveauté, son équipe a trouvé son local de campagne depuis le 1ᵉʳ septembre. 

Un lieu stratégique pour un candidat, permettant d’avoir une visibilité dans la commune, de rencontrer les habitants, mais aussi un local pour réunir son équipe et stocker du matériel de campagne. Celui de Julien Plantier sera situé place Séverine, à la place de l’ancienne boulangerie qui avait laissé place à un vide-grenier. Pour les plus anciens, le site accueillait les anciennes douanes de Nîmes. 

À savoir que depuis le 1ᵉʳ septembre, la campagne préélectorale s’est ouverte. Une période pendant laquelle les dépenses des candidats sont strictement encadrées par la loi avec l'ouverture des comptes de campagne. La communication des collectivités est également encadrée à la loupe. Les édiles qui, dans le cadre de leur fonction, devront veiller à ne pas vanter leur bilan…