Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 08.04.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 2347 fois

EXPRESSO Quartier pissevin : la lettre au vitriol des communistes

C’est un courrier pas piqué des vers que les élus communistes de la ville de Nîmes ont distribué, la semaine dernière, aux habitants de Pissevin. 

« La mairie laisse la place aux dealers ! » Voilà comment les communistes du Gard ont pris la décision de la municipalité Fournier de déplacer la bibliothèque Marc Bernard au pied des tours Wagner, dans le cadre des travaux de rénovation urbaine. La semaine dernière, le parti - dont le représentant départemental Vincent Bouget était candidat aux élections municipales 2020 - a écrit une lettre aux habitants de Pissevin. 

Logiquement, la structure devrait rouvrir dans quatre ans. Les communistes « doutent » sérieusement de la proposition…  « La mairie et ses partenaires ont mis un millions d’euros pour sa rénovation en 2020 », rappellent les communistes estimant qu’il s’agit Dun gâchis. D’après la mairie nîmoise, laisser la bibliothèque aurait coûté trop cher : « On aurait dû la protéger le temps des travaux, en érigeant des murs autour d’elle. Sans compter qu’en quatre ans, les réseaux de chauffage et d’extraction d’air auraient tous été à refaire. »  Et d'ajouter : « De toute façon, la médiathèque aurait été fermée le temps des travaux. Sa nouvelle construction permettra de gagner 200 m2 ! » 

Appel à la mobilisation

Au-delà de la médiathèque Marc Bernard, les communistes évoquent d’autres sujets comme le poste de police : « Le ministre l’avait promis fin 2023, on parle maintenant de l’autonome 2024 (…) Avec quels effectifs ? Les policiers sont si peu nombreux à Valdegour qu’ils ne sortent pas du poste… » Concernant l’école publique : « À Nîmes, elle accueille les enfants de 7h à 18h30 sauf à Pissevin ! Où est l’égalité ! » Quant aux médecins : « Il a fallu six mois pour installer trois préfabriqués » leur permettant d’agrandir leurs locaux. 

À deux ans des prochaines municipales, les communistes appellent les habitants à se mobiliser : « seule l’action des 15 000 habitants du quartier obligera la mairie à s’intéresser à eux ! »  À noter que la mobilisation des habitants de Pissevin l'an dernier, pour le retour des bus, avait rappelé la puissance du collectif. 

Coralie Mollaret

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