Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 23.05.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 2438 fois

EXPRESSO Université : le « culot » de la ville de Saint-Gilles a payé

Signature de la convention de partenarait ce mardi 

Signature de la convention de partenarait ce mardi 

- (Photo : Coralie Mollaret)

L’université de Nîmes et la ville de Saint-Gilles ont signé une convention actant leur partenariat resserré. 

On connaît bien Eddy Valadier. Premier ambassadeur de sa ville, le maire réélu en 2020 s’illustre par son activisme au profit de Saint-Gilles. Outre ses projets et dossiers de subvention, l’édile ne manque pas de rappeler sans cesse que l’aéroport est bien sur sa commune et non celle de Garons… Gare à ceux qui l’oublierait comme Nîmes métropole, ils ne seraient pas à l’abri de mesure de rétorsion. 

Toutefois, le qunquagénaire veut innover. Une étape de plus a été franchie, ce mardi, en signant une convention avec l’université de Nîmes. La griffe n’est pas anodine. Le président de l’université, Benoît Roig, et son vice-président se sont même déplacés sur place. « Ce que l’on fait là, j’aimerais qu’on le fasse avec l’ensemble des collectivités », introduit Benoît Roig. 

Cette « convention cadre » permet à la ville, 5e du département, et à l’université de travailler ensemble. Elle est née du « culot », pour reprendre le mot de Benoît Roig du directeur des services de la Ville qui a fait part des problématiques de la commune comme la mise en lumière du patrimoine, le dragage, la difficulté de former des cadres pour gérer l’urbanisme. 

Capsule numérique, enquêtes médiévales 

C’est ainsi que Vincent, un étudiant en master d’histoire, restera jusqu’à mi-juillet au service patrimoine pour créer une capsule numérique ainsi que la création de ressources pédagogiques pour les classes de CM1 puissent faire des visites en autonomie sous la forme d’une enquête sur la ville médiévale. Son arrivée s’ajoute à celle d’Emma, étudiante en master 2 en alternance, dans le service de l’urbanisme. 

Pour assoir leurs actions, « nos collectivités ont besoin de compétences et savoirs solides », ajoute Eddy Valadier qui déplore : « Je vois beaucoup de nos jeunes étudiants quitter notre territoire parce qu’ils ne trouvent pas d’emploi sur place. » Quant à l’université, cette convention s’inscrit dans la politique de Benoît Roig d’ouvrir Unîmes sur le territoire : « L’université a trop longtemps été considérée comme le temple de la connaissance déconnectée des problématiques terrains… Nous avons besoin de connaître le territoire pour adapter nos enseignements. »

Et d'espérer que la signature de cette convention en appellera d'autres. Cette fois pas de jaloux, l'université est prête à contractualiser avec d'autres communes. 

Coralie Mollaret

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