MUNICIPALES À Nîmes, le candidat Julien Plantier à l’écoute des jeunes

Plusieurs dizaines de jeunes ont participé à un « apéro des jeunes » proposé, ce mardi, au café Olive, par le candidat aux municipales Julien Plantier.
Il est 19h40, au premier étage du café Olive. Une soixantaine de jeunes, selon Julien Plantier, partagent le verre de l’amitié. Sur la table, des jus de fruits et quelques amuse-bouches. « Ça y est, nous attaquons le travail de terrain », commente plein d’entrain le candidat aux municipales. Ex-premier adjoint à la ville de Nîmes, Julien Plantier a été écarté par Jean-Paul Fournier pour avoir déclaré sa candidature et créé le groupe Nîmes Avenir au sein du conseil municipal.
Ce « travail de terrain » prend plusieurs formes. « Pour les jeunes, nous comptons organiser un apéritif chaque mois dans l’un des bars de la ville », poursuit Julien Plantier. À ses côtés, Jérémy Rosier, ancien attaché parlementaire de Franck Proust – candidat LR aux municipales – est venu trinquer. Il y a aussi Aurélien, 19 ans, désigné comme référent jeunes dans la campagne. Étudiant en BTS, il a mobilisé ses réseaux, tout comme Rachid Benmahrouz, collaborateur fidèle de Julien Plantier.
C’est ainsi qu’Alison, employée au pôle Sup de l’établissement Saint-Vincent-de-Paul, tire la sonnette d’alarme : « Aujourd’hui, après le bac, à moins de faire médecine ou droit, il n’y a pas grand-chose… » Justine, formatrice dans le même établissement, le confirme : « Pour faire des études supérieures, il faut souvent quitter Nîmes. » Avec son amie Laura, elles aimeraient « qu’il y ait plus de lien entre les entreprises du territoire et les formations proposées pour pouvoir rester ici ».
Chloé, 16 ans, habite Bouillargues. Certes, elle ne vote pas à Nîmes, mais sa commune fait partie de Nîmes métropole. « Il faudrait qu’il y ait plus de bus pour rejoindre Nîmes. La ligne 9 passe toutes les 30, voire 45 minutes. » Le travail de terrain de Julien Plantier se poursuit. Cette semaine, le candidat sillonnera les marchés de la ville pour distribuer un tract tiré à 4 000 exemplaires. « Les gens que je rencontre sont surpris que nous continuions notre démarche. Personne ne me voit comme un traître… » La campagne ne fait que commencer.