Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.05.2018 - abdel-samari - 1 min  - vu 1086 fois

NÎMES L'opposition de gauche dénonce les choix de la Ville pour le Musée de la romanité

Le Musée de la Romanité de Nîmes (Photo Anthony Maurin)

Par voie de communiqué et à quelques jours de son inauguration, l'opposition de gauche à la Ville de Nîmes dénonce les choix de la Ville pour le Musée de la romanité.

Pour Catherine Bernié-Boissard et Alain Fabre-Pujol, le Musée de la romanité "qui, sauf à être voué à la seule consommation touristique, devra trouver sa place sur l’axe latin tracé par le Musée régional de la Narbonne antique MuRéNa et le Musée départemental de l’Arles antique. Il y faudra plus que la compétence incontestée des conservateurs, une volonté d’ouverture que les édiles nîmois marchandent chichement."

Pour preuve selon eux la "gestion déléguée à une SPL, tarifs d’accès élevés, généralisation du paiement dans les autres musées pour nos concitoyens. Sans oublier les monuments antiques délégués à Culturespace. Tout cela s’ajoutant à une politique culturelle qui tourne le dos au service public. La gratuité des bibliothèques, recommandée par l’UNESCO, est un lointain souvenir. Comme les nouveaux tarifs de la lecture publique tandis que ceux du Conservatoire à rayonnement départemental ont explosé. Au risque de lui faire perdre des élèves et du même coup sa qualification."

Et de conclure que "le saupoudrage des subventions aux créateurs et diffuseurs ne saurait pallier l’absence d’un vrai projet culturel pour une ville de 150 000 habitants. Facteur aggravant, la fin de la vie associative de proximité au profit du monopole de la Maison des associations compromet le vivre ensemble qui fonde toute culture."

Et après cela, les deux Nîmois de souhaiter "Bon vent cependant au Musée de la romanité !"

Abdel Samari

Politique

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio