Publié il y a 4 h - Mise à jour le 24.06.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 104 fois

NÎMES MÉTROPOLE Six mois après le vote du budget, l’Agglo ajuste ses comptes

Nîmes métropole (Photo Anthony Maurin).

Six mois après le vote du budget primitif 2025, Nîmes métropole a ajusté certaines dépenses et recettes. Un exercice classique pour toute collectivité ou établissement public. Explications. 

Conseil communautaire très « finances », ce lundi soir. Après l’examen des comptes 2024, les élus communautaires ont ajusté le budget 2025, voté en décembre. Le budget "primitif", c'est la prévision des recettes et des dépenses pour l'année à venir. Lundi soir, les ajustements budgétaires ont permis de vérifier si la majorité, conduite par Le Républicain Franck Proust, a eu le compas dans l'œil en élaborant l'exercice financier. Au moment de sa conception, la situation nationale était complexe : le gouvernement demandait aux collectivités de réaliser des efforts substantiels. Finalement, Nîmes métropole ne devra pas s’acquitter d'une « ponction exceptionnelle » de 1,8 M€, destinée à résorber le déficit de l’État.

En revanche, les recettes de TVA reversées par l’État restent gelées. Et l’intercommunalité devra absorber une hausse des cotisations retraite de ses agents, soit 1,4 M€ de dépenses supplémentaires contre 3 M€ initialement. L’argent non dépensé servira à couvrir d'autres augmentations : coût des assurances, renforcement des programmes de cybersécurité ou nettoyages des dépôts sauvages dans les zones d’activité économique. Bonne nouvelle : l'inflation ralentit et, les recettes fiscales évoluent « positivement » avec un surplus de 1,8 M€ sur la CFE (Cotisation foncière des entreprises). Une conséquence du rattrapage fiscal de certaines sociétés.

Côté investissement, Nîmes métropole va pouvoir bénéficier d’un prêt de la Banque européenne, destiné à financer des projets liés à l’eau et à la lutte contre les inondations. Un premier appel de fonds de 21 M€ vient d’être émis pour 2025, au taux avantageux de 2,69 % sur quatre ans (contre 3,5 % auprès des banques commerciales). « Ensuite, nous reviendrons à un taux aligné sur les conditions du marché », indique le service financier. Ce prêt financera la fin des travaux de la station de pompage du maréchal Juin, le cadereau d’Uzès (dont les avancées sont significatives) ou encore le réservoir d’eau potable de Saint‑Gilles.

À quelle sauce l’Agglo sera mangée en 2026 ?

Ces ajustements sont-ils suffisants pour préparer les défis budgétaires de 2026 ? Cet été, le gouvernement doit élaborer sa nouvelle loi de finances. Les premières déclarations ne sont guère encourageantes, avec une économie de 40 milliards d’euros. Reste à savoir quelle part prendra l’Agglo...

Coralie Mollaret

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