"La préfecture va valider, ça ne posera pas de problèmes." Michel Ruas attend mais le village est déjà au courant que son maire passe la main. 

"Nous sommes en milieu de mandat, ça me paraît logique de le faire à ce moment-là", poursuit celui qui avait élu maire en 2014, au deuxième tour, à la faveur d'une triangulaire aux côtés de deux listes de gauche. En 2020, c'est dans un duel de deuxième tour qu'il avait confirmé ce premier mandat, avec 115 voix d'avance sur Jean-Pierre Broquin (54,35% des suffrages exprimés). 

Michel Ruas reste conseiller municipal. Et ne craint pas le vide : "Je n'ai pas peur que ça me manque, confie l'édile, et puis je reste quand même présent. Mais bon, j'ai aussi 78 ans !" Et, entre l'envie de se reposer "et des occupations personnelles à mener", Michel Ruas quitte les feux de la rampe sans regret. Sous réserve que l'élection se passe comme prévue, c'est son adjoint Pierre Aiguillon qui devrait porter l'écharpe de maire. 

Le dossier de la vente de la ferme de la Borie, qui avait remis la commune sur le devant de la scène, se poursuit en tout cas; "Nous avons reçu des propositions mais nous attendons le jugement qui concerne Patrick Pasanau (*) - et qui n'arrive pas - pour avancer." Pierre Aiguillon aura donc ce dossiere à traiter. 

(*) La Borie est composée de trois corps de bâtiment, dont un est loué par le couple Patrick Pasanau et Delphine Maillard