VAUVERT Création d'un comité local La République En Marche
Ce lundi soir, à Gallician, des « marcheurs » venus de Petite Camargue, et d’ailleurs dans le Gard et des Bouches-du-Rhône, ont officialisé la création d'un comité En Marche, dévoué au Président de la République et à sa majorité présidentielle.
Françoise Dumas, qui devait marrainer le comité a fait faux bond. Aux militants, elle a préféré le chef. Convoquée d'office à l'Elysée comme tous les membres de la commission Défense nationale et forces armées, la députée de la 1ère circonscription gardoise a délégué son suppléant, le Beaucairois, Lionel Depétri, et une de ses attachées parlementaires pour veiller sur les débuts du nouveau comité vauverdois. C'est Monica Michel, députée LREM de la 16e circonscription (Camargue, d’Arles à Tarascon) des Bouches du Rhône, qui a fait le déplacement depuis Arles pour encourager les militants et donner l’onction officielle. Ce qui a fait demander à certains où étaient les députés du Gard, qu'ils auraient préféré rencontrer...
Le mouvement a approuvé au niveau national la création de ce nouveau comité gardois en août. Désignée par la dizaine de militants locaux, Aline Gonzalez préside. La jeune femme de 42 ans, docteur en droit public et chargée de cours à l'université de Montpellier, s’est surtout montrée préoccupée par les taux de chômage de la région de Vauvert, largement supérieurs aux moyennes nationales, notamment celui touchant les jeunes. Ce qui n’empêche pas de penser (déjà) aux prochaines élections, celles de 2019. « Il faut qu’En marche soit prêt à prendre sa place au sein du Parlement Européen si on veut être audible. D’autre part, il faut être unis, il ne faut pas que nos belles villes tombent aux mains du FN. Il est hors de question que la Camargue soit le bastion de l’Extrême-droite et de l’intolérance ! » Peu d’allusions à la campagne perdue de Marie Sara face à Gilbert Collard au fil de la soirée. La deuxième circonscription, la seule à avoir échappé au mouvement présidentiel dans le Gard ne perd rien pour attendre : « On n’a pas à se résigner à avoir un député FN ! Pour ne pas se résigner, il faut être sur le terrain !», assène la responsable. Parole d’un camp qui dès le soir du premier tour voyait sa candidate aux législatives du secteur entrer à l’Assemblée nationale. Et qui a déchanté face au sursaut justement de terrain de Gilbert Collard.
Depuis la victoire d’Emmanuel Macron et les législatives, ceux qui faisaient tourner la boutique En marche et ont fait les campagnes électorales se retrouvent dans les ministères ou auprès des nouveaux députés. Du coup, un certain flottement a régné, ce qui a un peu déconcerté les militants, habitués pendant la campagne présidentielle à échanger davantage et surtout à être davantage écoutés qu’actuellement. Adoption de statuts, changement de siège national, prise de fonctions, ce mouvement a fondé son succès sur sa capacité rapide à faire monter les attentes de la base au sommet.
Un militant mécontent se saisit du micro pour souligner la faible participation aux votes internes et critiquer les statuts. Une attitude qui ne plaît pas à d’autres, « fatigués de la tambouille interne qui a tué les autres partis. Nous on est là pour avancer ! ». Pas forcément obligés d’avoir les mêmes idées les marcheurs ! Mais, à la teneur de leurs interventions à la soirée, toujours soutiens admiratifs du Président et des premières lois adoptées. « Le Président déroule son programme, c'était prévu » ont répété les divers intervenants, responsables ou membres de comités à Saint-Gilles, Sommières…
Cultiver la différence dans la 2e circonscription
De petites remarques organisationnelles, rien de méchant mais de petits avertissements de la base. À En marche, assure-t-on, « les comités se veulent différents des autres partis politiques, en cultivant leur indépendance et sans hiérarchie. » Reste que beaucoup adhèrent gratuitement sans pour autant rejoindre un comité local. Ce jeudi, En Marche nomme ses cent référents départementaux. Jérôme Talon, le référent actuel attend d’être reconduit dans ses fonctions « avec optimisme, même si d’autres candidatures sont parvenues au national. » Après , promis, la période de flottement militante ressentie et exprimée en mots choisis et délicats par les marcheurs ce mardi soir à Gallician ne sera qu’un mauvais souvenir. En attendant que Gilbert Collard ne le devienne pour eux dans la deuxième circonscription...
Florence Genestier
florence.genestier@objectifgard.com
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