Ce lundi, la Mission locale a mis les petits plats dans les grands pour annoncer une formation de trois semaines suivi par ses 32 salariés. Une présentation un brin too much qui a eu le mérite de mettre en avant des jeunes de l'ombre.

Clip publicitaire, caméra sur pied, animateur au micro, trois heures de présentation, la Mission locale Alès Pays Cévennes n'a pas lésiné sur les moyens pour présenter le coaching de ses salariés. "On a reçu des outils pour mieux gérer l'efficience dans le conflit, des techniques de management. On est plus soudés avec des projets à venir, une réorganisation des postes, un atelier théâtre...", retient Maryline Niel, directrice adjointe. "J'ai remis en cause des années de croyances, maintenant, il s'agit de transmettre ce qu'on a appris aux 4000 jeunes que l'on suit chaque année", souligne Gaël, conseiller.

Quelle influence sur les inscrits, des 16-25 ans en manque de solutions professionnelles ? La Mission locale l'ignore encore. Mais cette expérimentation co-financée par l'Etat a pour ambition d'être étendue si elle porte ses fruits. "Je vais voir pour une évaluation nationale de cette action, afin de la démultiplier", annonce  Jean-Marc Seijo-Lopez, délégué ministériel aux Missions locales.

En attendant, à Alès, 200 inactifs continuent d'être coachés directement chaque année dans le cadre de la Garantie jeunes, qui a inspiré cette idée. Ce dispositif semble  - lui - avoir fait ses preuves, puisque 47 % des inscrits retrouvent le chemin de l'emploi ou de la formation à la sortie. "J'étais en errance, je vivais dans la rue. Avec cette session, j'ai découvert ce que je voulais faire : être coach en développement personnel", témoigne Charlie.

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