Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 01.02.2024 - Maxence Sauret - 2 min  - vu 148 fois

BAGNOLS/CÈZE Les centres sociaux, “c’est un repère pour les gens du quartier"

Ce mercredi 31 janvier, a eu lieu la journée nationale du centre social. 

- photo Maxence Sauret

Ce mercredi 31 janvier, la Fédération nationale des centres sociaux organise la journée du centre social. Le but est d’expliquer aux habitants des quartiers prioritaires à quoi sert un centre social.

Pour Colin Hulot, directeur du centre social (CS) les Passerelles à Bagnols-sur-Cèze et directeur adjoint de Mosaïque en Cèze, cette journée permet de “sensibiliser les habitants sur la fragilité des centres sociaux.” L’autre objectif est de transmettre à la Fédération nationale le ressenti des habitants des quartiers prioritaires. Bagnols-sur-Cèze dispose de deux centres sociaux : celui des Passerelles et celui de Vigan-Braquet.

Mais alors, qu’est-ce qu’un centre social ? “C’est un lieu où l’on se rassemble pour proposer différentes actions sociales et culturelles”, définit Sonia, adhérente du CS les Passerelles. Mais c’est bien plus que ça. Le directeur du centre poursuit : “C’est une maison avec trois rôles majeurs. Proposer des services, participer à la vie locale et répondre à des problèmes d’intérêt général.” L'association met en place une aide scolaire et parentale, mais également des actions locales ou des goûters caritatif pour Octobre rose. “Tout ça, c’est fait pour, par et avec les adhérents”, précise Colin Hulot.

En clair, un centre social améliore "la capacité d’agir des habitants du quartier.” Heureusement, l’association Mosaïque en Cèze bénéficie d’un “soutien sans faille de ses partenaires (la CAF, la Ville, le Département…)”.

“C’est un repère pour les gens du quartier”

Naïma et Fatima sont deux adhérentes du CS les Passerelles, et n’hésitent pas à l'encenser. “C’est un repère pour les gens du quartier. On vient ici pour discuter et comprendre comment fonctionne le système de santé ou quand on se pose des questions sur l'éducation”, explique la première. Fatima, elle, a “rappris la langue française ici”, grâce aux membres du CS des Passerelles.

Si on a des problèmes administratifs ou des questions en tout genre, on peut venir ici, ils nous accueillent et on peut discuter de nos problèmes”, poursuit Fatima. La discussion est un des piliers de Mosaïque en Cèze. “Même si nous n’avons pas la solution ou le pouvoir de faire changer les choses, on écoute les problèmes des gens. C’est le minimum de soutien qu’il faut leur apporter”, estime Jamina, intervenante sociale du centre les Passerelles. “En trois mots, le CS c’est de l’orientation, du soutien et de la découverte”, conclut Naïma.

Maxence Sauret

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