On se souvient de ce brasier. Pendant 13 jours, cet été 2019, des pompiers jetant toutes leurs forces et leur courage dans la bataille, et ce crash mortel du pilote Franck Chesneau. L’émotion nationale, la venue du ministre de l’Intérieur, les larmes de ceux qui ont laissé une maison dans les flammes. Mais depuis, il y a eu le projet Renaissance, destiné à reboiser Générac. En levant 200 000 € sur les 450 000 € espérés, le maire Frédéric Touzellier a enclenché le processus de résilience.
« Les habitants veulent retrouver ces collines. Les chasseurs veulent retourner y chasser »
Frédéric Touzellier.
Bientôt chose faite. Le projet est parrainé par Pierre Martin, le directeur d’agence de Sogea, filiale de Vinci, et Stéphanie Sagnard, directrice de l’entreprise STS Immobilier. Puis l’avocat Me Samuel Dyens, du cabinet Goutal, Alibert et associés, a bordé légalement le dispositif. Autant de prestations que Générac n’aurait jamais pu se permettre autrement.
Rendez-vous dans dix ans
Grâce à ce projet, cette fin d'année 2022 est marquée par les premières plantations du site sur près de 3 hectares. Le premier arbre planté s’appellera donc Olympe, du nom de la petite fille qui a posé la première ses mains dans la terre, même si les écoles primaires avaient ouvert le bal en début de semaine. Dans dix ans, il donnera ses premiers pignons… « On s’est donné rendez-vous dans dix ans », a entonné le président de Nîmes métropole, Franck Proust.