GARD. Les installations équines au galop : Mais l'argent ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval

C'est une première en France. Le Conseil des équidés du Languedoc-Roussillon et la Chambre d'Agriculture du Gard ont mené conjointement une enquête portant sur l'installation équine dans le Gard (Cliquez ici). Des exploitations qui en 2006 et 2011 ont littéralement explosées avec la reprise ou la création de 127 structures équines. En 2012, 110 de ces structures existaient encore portant le chiffre d'exploitations équines à 327 dans le Gard. Ainsi, la forte concurrence concentrée sur un même secteur, Nîmes et la Petite Camargues, se révèle être un véritable problème pour les exploitations équines qui pourtant ne cessent de multiplier leurs activités. S'ajoutent à cela des difficultés financières. Sur les 33 exploitants interrogés en entretien individuel dans le cadre de cette étude inédite, 67% ont dû emprunter de l'argent à leur banque. Avec les frais de fonctionnement et de main d’œuvre (en moyenne 2,1 salariés à temps plein), les exploitants ont dû mal à sortir la tête de l'eau. En 2011, 42% d'entre eux avaient un revenu négatif et seulement 24% arrivaient à se sortir un salaire de 1 500 euros par mois en moyenne. Le reste utilisait les revenus de leur conjoint pour payer les frais de la vie courante.