PONT DU PARATONNERRE. Condamné en appel, Maurice Delmas devra verser un euro symbolique à Jean-Paul Fournier

Jean-Paul Fournier est aux anges… Il y a quelques jours, la Cour d'appel a considéré que les propos tenus par Maurice Delmas, ancien président de l'Aspic, revêtaient bien un caractère diffamatoire, contrairement au premier jugement rendu par le tribunal correctionnel en janvier.
L’année dernière, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier avait porté plainte contre Maurice Delmas, 83ans, suite sa lettre ouverte qui critiquait le projet municipal du pont du Paratonnerre. L'ancien responsable associatif doit s'acquitter d'un euro symbolique et 2000 € au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure pénale.
Si le jugement est un revers pour Maurice Delmas et ses soutiens, le maire lui se frotte les mains : "le débat public, s'il est parfaitement légitime, n'excuse pas les propos excessifs et attentatoires à la considération et à l'honneur des élus".