LE VIGAN Le conseil municipal vote à l'unanimité l'accueil de réfugiés syriens
Le 25 juin dernier, le conseil municipal du Vigan a voté à l'unanimité l'accueil de trois familles réfugiées syriennes et irakiennes. Elles seront installées dans les logements communaux d'ici quelques mois.
Depuis février 2011, une guerre civile oppose en Syrie les partisans de Bachar al-Assad à ceux qui veulent sa chute. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, plus de 215 000 personnes ont été tuées, dont un peu plus de 66 000 civils. Et le bilan ne fait que s'alourdir de mois en mois. "4 millions de personnes ont dû fuir à l'extérieur. Une partie a été accueillie au Liban, en Turquie, en Irak et en Jordanie, mais ça ne suffit pas", souligne Jacqueline Tardieu, secrétaire adjointe du groupe Amnesty International Alès Cévennes. Le Haut commissariat aux réfugiés a ainsi lancé un appel aux pays du monde entier. 380 000 personnes resteraient sans solution.
En France, dans une période où le sujet de l'immigration brûle les urnes et exacerbe les tensions, le sort des Syriens n'est pas vraiment à l'ordre du jour. 500 réfugiés ont été accueillis en 2014 et le gouvernement s'est engagé à un nombre identique en 2015. A titre de comparaison, l'Allemagne a déjà ouvert sa porte à 70 000 Syriens, et la Suède à 30 000.
"Une démarche banale"
Amnesty International et le Secours populaire ont donc interpellé les communes afin de montrer l'exemple et inciter l'Etat à s'engager davantage. Dans le Gard, selon nos informations, deux communes se seraient portées volontaires : St-Hilaire-de-Brethmas et Le Vigan. Si dans la première, l'opposition a montré les dents contre la volonté du maire Jean-Michel Perret, l’unanimité a été votée dans la seconde. "Je suis fier que tout le monde ait compris ma position. Je les remercie tous", se satisfait Eric Doulcier, premier magistrat du Vigan. Et d'expliquer : "Nous avons actuellement des logements disponibles, le marché est loin d'être saturé, et les Cévennes ont une tradition d'accueil. C'est de l'ordre de la banalité du bien".
Contrairement à St-Hilaire-de-Brethmas qui a besoin de l'aval de la préfecture du Gard pour installer deux familles dans des appartements relevant des Logis Cévenols, Le Vigan possède les trois logements qu'elle souhaite proposer. L'installation des familles devrait donc se mettre plus rapidement en place. "Les choses devraient se mettre en place dans les mois à venir. Je rappelle que ces civils ne sont pas en situation irrégulière. Ils ont le statut de réfugié. Ils auront un endroit pour se poser et imaginer leur avenir", conclut le maire.
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