Chiens, chats et autres animaux de compagnies ont leur pension tout confort au Mas des Perras, implanté depuis 10 ans à Saint-Geniès-de-Malgoirès. Aujourd'hui, le complexe hôtelier se modernise et s'agrandit.

Sandrine Cuscianna et Jean-Pierre Gérardin, les créateurs du Mas des Peras, sont partis de rien. En 2005, lorsqu'ils décident de se lancer dans l'aventure de la construction d'un centre d'hébergement pour animaux, le couple se retrouve face à un ancien magasin de meubles désaffecté, situé au bord de la route départementale, à Saint-Geniès-de-Malgoirès.

Aujourd'hui, le bâtiment n'a plus la même allure, ni la même fonction. Le commerce s'est transformé en complexe animalier de haut standing : des chambres ont été créées pour les chats, des appartements et des box ont été construits pour les chiens, et des espaces extérieurs spécifiques ont été aménagés. Au total, plus d'une trentaine de chiens et une quinzaine de chats peuvent être accueillis pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines. « Il n'y a pas de durée limite. Nous avons des chiens qui restent parfois deux ou trois mois ! », précise Jean-Pierre Gérardin. Les clients viennent du département et même au-delà : « Nous avons des Parisiens qui déposent leurs animaux en partant en vacances. Nous avons aussi beaucoup de Niçois, des gens de la région, etc. Notre rayonnement est national ».

Pendant la durée de leur séjour, les pensionnaires sont choyés : depuis 2008, une toiletteuse professionnelle prodigue les meilleurs soins aux canins et félins. « Ils n'ont aucune difficulté à s'adapter à leur nouvel espace de vie », assure le gérant. Enfin, depuis 5 ans, les autres animaux de compagnie sont également les bienvenues : lapins, hamsters, cochons d'inde, furets, etc.

10 ans après sa création, le complexe hôtelier prend un nouvel élan. Des travaux de rénovation ont été entrepris pour améliorer l'accueil des animaux et une extension du bâtiment est dans les tuyaux. Le couple souhaite, en plus de son domaine de 7 000 m², créer une cour extérieure de détente et de jeux de 2,5 hectares. « L'objectif final est d'offrir le maximum de liberté aux chiens », conclut Jean-Pierre Gérardin.