Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 27.08.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 207 fois

NÎMES OLYMPIQUE Mettre des mots sur les maux

Gaël Angoula (Photo Anthony Maurin).

Bernard Blaquart (Photo Anthony Maurin).

Après sa défaite à la maison face à Amiens 3 buts à 2, le Nîmes Olympique explique ses errances et pose des mots sur ses maux.

La première période aura été de bon aloi. Le jeu, de belle qualité, la projection vers l'avant efficace et les tirs enfin cadrés. D'ailleurs, Rachid Alioui, l'avant-centre Crocos, inscrira ses deux premiers buts dans son nouveau club. Mais le problème qui était par le passé la réalisme offensif, se trouve être double aujourd'hui.

Bernard Blaquart, entraîneur Croco, avoue malgré tout qu'"Amiens a été bon, pas nous. Même si on a mené 2 fois au score, on n’était pas dans un grand jour. On perd le fil du match à ce moment-là. Cette année on a moins de réussite, je pense qu’Amiens a été solide… On a souffert défensivement, surtout sur les phases arrêtées, on a manqué de présence. L’équipe va bien mais il y a peut-être moins d’enthousiasme général. On est toujours un peu inquiet mais il ne faut pas tout remettre en question car nous ne sommes pas passés loin d'un bon résultat. A Strasbourg on a fait un bon match mais on a des lacunes et besoin de travailler. Je ne veux pas qu’on perde confiance, qu'on entre dans le doute et qu'on se contente de défendre… Ça ne peut pas marcher comme ça. Alioui s’est procuré de nombreuses occasions depuis le début de la saison hélas, aujourd'hui alors qu'il marque, ça n’a pas suffi. Il reste 33 matchs matchs, il ne faut pas baisser les bras maintenant,  on sait d’où le club vient et c’est pas le style de la maison! Chacun se fixe des objectifs, le mien était le maintien… Aujourd’hui on ne fait pas partie des grosses écuries de Ligue 2, on sort de 2 saisons très compliquées, avec un petit budget. C’est comme si le 17ème budget de Ligue visait le titre de Champion".

Christophe Pélissier, l'entraîneur d'Amiens reviendra quant à lui sur la beauté des buts de Rachid Alioui, sur la mauvaise première période de sa formation mais dira surtout que le club "a l’ambition de regarder toutes les équipes les yeux dans les yeux à la maison comme à l’extérieur!", un discours quasi Nîmois.

La défense et le jeu de tête sur les coups de pieds arrêtés ont fait défaut au NO. Le défenseur latéral évoluant sur le côté droit, Gaël Angoula, "cette défaite est inattendue après notre bon match à Strasbourg. On a fait une bonne première période, c’est une déception de plus qui valide un très mauvais début de championnat. Strasbourg, Le Havre ou Lens sont de belles équipes du championnat. Contre Amiens, on mène deux fois au score et c’est une faute professionnelle de ne pas gagner. On est tous dans le même bateau, il n’y en a pas un pour sauver l’autre, on a souvent pointé du doigt l’attaque, là, c’est la défense qui pèche. A chaque égalisation ça a été compliqué de remotiver les troupes et de relever la tête. Le marquage sur les coups de pieds arrêtés sont compliqués, les détails ne jouent pas en notre faveur actuellement, il faut qu’on se mette un coup de pied au cul. On est peut-être entré dans une spirale dans laquelle on pense que rien n’est pour nous… Ça n'est pas une explication mais le terrain est catastrophique, on manque de maîtrise technique et mentale, on finit encore à 10 et avec rien dans l’escarcelle. Je suis forcé de dire que c’est plus dur de jouer aux Costières qu’à l’extérieur…".

La mine basse, Renaud Ripart explique les mauvais résultats de son équipe (Photo Anthony Maurin).

Renaud Ripart, qui avait été jusque là le seul buteur nîmois est resté muet sur la pelouse des Costières. Sans but inscrit face à Amiens, le jeune Croco regrette qu'"Après les deux égalisations, on a un moment de flottement, on a complètement déjoué, surtout en seconde période alors on perd et on se retrouve comme des couillons.On savait qu’il y avait des dangers sur les coups de pieds arrêtés mais on a essayé de marquer le troisième but et de tuer le match… L’année dernière, rien ne pouvait nous arriver, aujourd’hui, dans les têtes c’est plus compliqué. Ça ne fait que 5 matchs, mais si on est en réussite et qu’on donne un peu plus de manière individuelle et collective, on repart avec la victoire, pareil au Havre ou à Strasbourg!".

Anthony Maurin

Nîmes Olympique

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