NÎMES MÉTROPOLE Les Républicains nîmois passent à l’offensive
En amont du conseil communautaire, les élus Les Républicains nîmois ont annoncé qu'ils voteraient contre le budget 2020 de Nîmes métropole.
À cinq mois des élections municipales, la tension monte. « Il faut être clair, on est dans l'opposition. Et depuis quelques mois, elle est de plus en plus prégnante », commente Julien Plantier, président des élus Les Républicains à la ville de Nîmes. Leur conférence de presse est une nouvelle forme de communication. Le but ? Riposter « clairement » au président centriste de Nîmes métropole, Yvan Lachaud. Leur ex-allié des municipales 2014, érigé aujourd’hui au rang d’ennemi politique numéro 1.
Les raisons de la colère
« Nous voterons contre le budget, ce n’est pas une surprise. Ça a déjà été le cas l’an dernier et nos inquiétudes se sont confortées », enfonce Julien Plantier. En cause notamment, l’endettement de l’Agglo : « On est proche du demi-milliard d’euros : entre 487 et 510 M€. En 2014, nous étions à 180 M€. Cette politique met en difficulté le prochain exécutif qui n’aura aucune marge de manœuvre ».
Franck Proust, premier adjoint de la ville de Nîmes, abonde : « Il n’y a plus d’argent pour finir l’année ! Les travaux du Mas Larrier ont été arrêtés et les travaux d’eau et d’assainissement reportés pour sept communes. »
Au titre des autres griefs, les sempiternels fonds de concours : « Refaire la façade d’une église n’a rien de communautaire ! On est pas sur la rénovation de stade ou de vestiaire qui profitent à plusieurs communes de l’Agglo », attaque Julien Plantier. En outre, la ville de Nîmes n’a pas demandé de fonds de concours pour 2019 car « les procédures et modalités d’attribution ne permettent pas de répondre à nos besoins ».
Les Républicains rappellent toutefois que « 66% du budget de la collectivité proviennent des recettes fiscales de la ville. Nîmes devrait être le centre névralgique de cette agglomération ! ».
Et le reste du groupe ?
Si les Républicains nîmois voteront contre le budget, les autres élus de leur groupe UPNM (dont le président et maire de Saint-Gilles, Eddy Valadier) n’auront pas la même conduite. Y a-t-il encore une cohérence de groupe ? « On a des divergences qui sont importantes. Toutes les prises de position sont connues », rétorque Julien Plantier. Dernier budget de la mandature, l'exercice 2020 sonne comme une entrée en campagne. Une campagne aussi longue qu'éreintante.
Coralie Mollaret
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