Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 20.01.2021 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1512 fois

DÉPARTEMENTALES La Gauche à l’étape des préliminaires

Suite au redécoupage de 2013, le nombre de cantons dans le Gard est passé de 46 à 23. Dans chacun de ces cantons, un binôme homme/femme est à désigner

La Gauche gardoise a démarré ses réunions pour préparer les prochaines élections départementales. Elles pourraient se tenir en juin prochain, si le contexte sanitaire le permet.

C’est une drôle de campagne qui s’annonce… Aujourd'hui, on ne sait toujours pas quand les élections Départementales et Régionales se tiendront. Si la date initiale du mois de mars semble déraisonnable au regard de la crise sanitaire, un report en juin n’a pas encore été arrêté par le Gouvernement. Dans l’attente, la Gauche se prépare. La semaine dernière, le Parti socialiste, le Parti Communiste, Europe-Écologie-Les Verts, le mouvement Génération.s. et la France insoumise ont échangé en visioconférence.

Une campagne en pleine épidémie ?

Historiquement à la tête du Département, la majorité PS-PCF-EELV pousuit un objectif : conserver la collectivité dans son giron tout en sortant de l’inconfort de la majorité relative. N’ayant que 22 élus sur 46, l’exécutif a dû ces cinq dernières années négocier avec doigté l’abstention de l’opposition de la Droite et du Centre pour voter ses budgets. Ce qui n’a pas toujours été de tout repos…

Pour l'emporter, les élus se heurtent au contexte politique. La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer la crise démocratique. Les électeurs boudent de plus en plus urnes, surtout dans les grandes villes. Pour les intéresser au scrutin, la campagne électorale sera centrale. Mais comment faire campagne en pleine épidémie ? Les réseaux sociaux devront jouer leur rôle pour permettre à chaque candidat de développer et faire connaître son projet visant à améliorer le quotidien des Gardois.

Avec un milliard d’euros de budget, la collectivité finance le RSA, l’insertion des personnes éloignées de l’emploi, l’aide au maintien à domicile des personnes âgées… Sa capacité d'investissement, avoisinant les 130 M€, permet aussi d'aider les communes, d’améliorer le réseau routier ou de développer l'accès au numérique. 

Nîmes et Alès dans le viseur

Au-delà du fond, les élus de Gauche ont un début de stratégie. Pour l'emporter, ils misent sur Nîmes et Alès. Certains, comme le communiste Christian Bastid, dressent le constat suivant : « Pour se qualifier au second tour, un binôme doit réaliser 12,5 % des inscrits. Si la participation est trop faible, les deux élus arrivant en tête seront automatiquement qualifiés. » Unie, la Gauche a donc plus de chance de figurer parmi les finalistes. Surtout qu'il y a cinq ans, une Gauche unie aurait pu gagner dans tous les cantons nîmois.

Pour ménager les susceptibilités, les partenaires de Gauche sont d’abord convenus de donner la priorité aux élus sortants. Sur le canton de Rousson, Jacky Valy ne devrait pas se représenter. Il devrait toutefois être remplacé par un communiste. Idem sur Calvisson où le socialiste Christian Vallette sera remplacé par un candidat PS.

Quid du casting nîmois ? Une candidature de l'ex-tête de liste PCF aux Municipales, Vincent Bouget, pourrait être une option sur Nîmes 3. Un territoire où la Gauche n'a pas démérité aux Municipales. Reste qu’une éventuelle victoire le hisserait au rang de leader de la Gauche nîmoise. Ce qui ne serait pas sans attiser les jalousies de quelques-uns de ses camarades. En politique, pas facile de jouer collectif !

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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