Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 24.11.2021 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1010 fois

EXPRESSO Ces six élus gardois qui veulent cinq ans de plus d’Emmanuel Macron !

Le maire de Montclus, Benoît Trichot, le président du Gard Rhodanien, Jean-Christian Rey, et la maire de Saint-Étienne-des-Sorts, Patricia Garnero (Photo : Objectif Gard)

Dans la foulée du congrès des maires la semaine dernière, 600 élus locaux ont appelé dans le Journal du dimanche à un nouveau mandat d’Emmanuel Macron. Parmi les signataires, six élus sont du Gard. 

Malgré la rouste de la majorité présidentielle aux élections locales, La République en marche compte quand même quelques édiles sur les territoires. C’est du moins ce que 600 élus locaux ont voulu démontrer dans une tribune publiée dimanche dans le Journal du dimanche. Un texte pour appeler de manière solennelle à poursuite de la présidence d’Emmanuel Macron. « Le quinquennat qui vient de s'écouler a été favorable aux territoires et aux communes », soutiennent mordicus ces édiles, vantant « la relation de confiance » qu’ils ont avec le Président.

Gard rhodanien, le berceau de la Macronie

Parmi les signataires, on retrouve logiquement le maire du Havre et ancien Premier ministre, Édouard Philippe, le maire de Nice, Christian Estrosi, ou encore celui de Toulon, Hubert Falco. Dans le Gard, six élus dont cinq maires ont ratifié cette tribune. Roulement de tambour… Ils sont presque tous élus du Gard rhodanien, véritable berceau de la Macronie et terre de l'actif co-référent gardois, Jérôme Talon. Sans surprise, le président de la communauté de communes, Jean-Christian Rey, réclame un second mandat d’Emmanuel Macron tout comme le maire de Bagnols, Jean-Yves Chapelet, qui avait reçu le soutien du parti présidentiel pour les élections municipales même s'il répète régulièrement qu'il n'est pas membre de LREM. 

Signataire également, la maire de Saint-Étienne-des-Sorts, Patricia Garnero, membre du parti Agir proche de La République en marche, le maire de Saint-Paul-les-Fonts, André Lopez, ou encore le maire de Montclus, Benoît Trichot, dont la signature fait jaser. « C’était le suppléant du candidat de Gauche aux élections départementales sur le canton de Pont-Saint-Esprit, Christophe Serre. À l’époque, il nous certifiait que son suppléant n’était pas macroniste ! », fustige un socialiste. Seul élu à ne pas être issu du Gard rhodanien : le maire de Combas, au nord de Sommières, Michel Debouverie. 

Reste à savoir pourquoi ces élus souhaitent conserver le président Emmanuel Macron ? Deux arguments majeurs : la fin de la baisse des aides de l’État et le plan de relance, de l’argent frais visant à financer les projets des collectivités. Tous les élus ne l’entendent pas de cette oreille, en particulier Sylvain André, maire communiste de Cendras et président de l’Association des maires ruraux du Gard : « Si tout n'est pas à jeter, Emmanuel Macron est dans la continuité de ce qui s'est fait précédemment. Dans la ruralité, les services publics reculent. On continue de transférer les compétences des communes au profit des intercommunalités ! Emmanuel Macron n'a pas redonné plus de pouvoir aux communes, ni amélioré la situation. » À l'instar de 345 autres maires du département, le nom de Sylvain André ne figure donc pas sur la liste des signataires de cette tribune.

T.A. et C.M. 

Coralie Mollaret

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