ROCHEFORT-DU-GARD Le rucher du quartier du Galoubet inauguré
En début de semaine, le rucher de l'éco-quartier du Galoubet a été inauguré. Trois ruches seront installées en périphérie des habitations et c'est l'apiculteur local, Marc Bonnet, qui s'en occupera pendant les trois prochaines années.
"La mise en place de ce rucher était l'un des 20 engagements que la municipalité a pris, dans le cadre de la demande de labellisation EcoQuartier", rappelle le maire de Rochefort-du-Gard, Rémy Bachevalier. Ce nouveau quartier a été pensé pour engendrer le moins d'impact possible sur l'environnement : éclairage solaire, haute performance isolation, revêtement extérieurs filtrants et drainants... "Les abeilles ont toutes les conditions réunies pour fabriquer du bon miel", clame-t-il.
Aux yeux de l'élu, l'abeille est "devenue le symbole d'une biodiversité en danger". Il rappelle : "Dès 2010, la municipalité s'est engagée fortement en signant la Charte de l'environnement. Elle a aussi banni les pesticides de son plan communal de désherbage qui couvre 68 km de routes communales et 19 hectares d'espaces verts."
"Chaque année, les apiculteurs perdent 30% de leur colonie d'abeilles"
À l'occasion de cette inauguration, le maire a signé la charte "Abeille, sentinelle de l'environnement" avec Christian Pons, président de l'UNAF (Union nationale de l'apiculture française). La commune s'engage ainsi à ne pas utiliser de produits toxiques, à veiller au développement de cultures sans OGM, à favoriser les plantes mellifères et aussi à promouvoir l'abeille et l'apiculture.
Et cela commence dès le plus jeune âge : les enfants des écoles Pie XII, Saint-Exupéry et Vieux Moulin étaient présents. Ils ont pu découvrir l'exposition pédagogique consacrée à cet insecte pollinisateur. En classe, ils ont aussi décoré les ruches du Galoubet. Pendant trois ans, de nombreuses actions de sensibilisation seront organisées. L'enjeu est de taille : 40% de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux...) dépend exclusivement de la fécondation des abeilles. Mais comme le déplore Christian Pons : "Chaque année, les apiculteurs perdent 30% de leur colonie d'abeilles. Il y a de moins en moins de miel. Cela s'explique par les pesticides, les prédateurs comme les varroas ou les frelons, la monoculture, l'agrochimie..." Alors l'objectif est d'éveiller à ce problème les citoyens de demain.
Marie Meunier
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