Publié il y a 1 an - Mise à jour le 27.12.2022 - Thierry Allard - 3 min  - vu 864 fois

2022 DANS LE RÉTRO La Légion se met au vert, Franck Proust condamné et deux maires tirent leur révérence

Franck Proust et son avocat maître Expert à la sortie de la cour d'appel ce matin/. L'élu est condamné et déclaré inéligible

2022 s’achève, il est grand temps de jeter un oeil dans le rétro de ce qui a fait l’actualité tout au long de l’année sur Objectif Gard. Pour ce nouveau numéro de la rétro 2022, retour en mars et en avril.

En ces premiers jours du printemps, Objectif Gard vous apprenait que la Légion étrangère allait racheter une propriété de Bannières bas, au pied de la corniche des Cévennes, à Saint-Jean-du-Gard. Une ferme, quatre hectares de terres agricoles et cinq hectares de forêt contre 550 000 euros, à deux pas du chemin de Stevenson, un itinéraire de randonnée prisé. Un endroit où la Légion verrait bien les familles des soldats se réunir, et les soldats s’entraîner. Même si la Légion a tenté de rassurer tout le monde sur ses intentions, notamment concernant les terres agricoles, très vite, le projet de rachat a provoqué une levée de boucliers, et des opposants se sont réunis contre ce projet. Une opposition qui s'étiole désormais.

Actualité politique chargée en avril, avec la présidentielle, qui voit la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen arriver en tête dans le Gard au second tour avec 52 % des voix contre 48 % pour le président réélu Emmanuel Macron. De quoi annoncer les résultats des législatives qui suivront… Plus localement, deux maires tirent leur révérence à quelques jours d’intervalle : celui d’Aramon Jean-Marie Rosier le 11 avril, et celui de Salindres, Yves Comte, le 14 avril. Deux décès qui provoqueront un grand émoi dans leurs communes respectives. Autre mauvaise nouvelle, avec l’annonce fin avril du cancer du maire d’Alès Max Roustan, contraint de renoncer à sa candidature aux élections législatives sur la 4e circonscription.

À Droite toujours, à la mi-avril le président LR de Nîmes Métropole Franck Proust écopait d’une condamnation à 15 000 euros d’amende, 12 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité devant la cour d’appel de Nîmes dans l’affaire de la SENIM, qu’il traîne comme un boulet depuis des années. Franck Proust était jugé pour trafic d’influence et favoritisme. Sa condamnation sonne comme un coup de tonnerre, et les réactions fusent. Dans la soirée, le président de Nîmes Métropole annonce, via son avocat, se pourvoir en cassation. Sa carrière politique est désormais entre les mains de la cour de cassation.

À la cour d’assises cette fois, on jugeait début avril une terrible affaire, celle de l’assassinat de l’entraîneur de l’équipe de football de Vauvert, Redouane Abbaoui, poignardé par un de ses joueurs en mai 2019. La mort de cet homme apprécié à Vauvert avait ému toute la ville, et à l’issue du procès où il fera part de ses regrets, son agresseur sera condamné à quinze ans de réclusion.

Au rayon faits divers, citons cet enfant de deux ans qui, fin mars, s’est retrouvé hospitalisé au CHU Carémeau… ivre, sans que l’on sache comment le bébé avait pu se retrouver dans cet état, signalé par la crèche où il avait été déposé. Citons également ce joueur de badminton (très) mauvais perdant, placé en garde à vue en mars à Nîmes après avoir menacé la femme contre qui il venait de perdre une partie. Citons enfin le tragique décès du raseteur gardois Enzo Robert, 20 ans, en avril lors d’une course camarguaise aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), qui provoquera un grand émoi.

Enfin, impossible de revenir sur le printemps sans parler de l’élan de solidarité pour le peuple ukrainien, au début de l’attaque russe. Outre les nombreux convois partis du Gard, notamment conduits par les pompiers, Paloma accueillera près de 180 réfugiés ukrainiens à la mi-mars, le temps d’une étape sur leur long périple vers l’Espagne. Le fruit d’une belle mobilisation, aussi.

Thierry Allard

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