CINÉMA : Gros plan sur Jean-Pierre Mocky, venu à Nîmes en avant-première
C’est par des applaudissements en mémoire de Bernadette Lafont qu’a commencé une atypique conférence de presse avec Jean-Pierre Mocky et Jean-Claude Carrière, cet après-midi au Carré d’Art. A 80 ans, Mocky, qui est mis à l’honneur dans le cadre du festival « Un réalisateur dans la ville » qui se tient à Nîmes du 27 au 31 juillet, est toujours le même : grande gueule, sympathique, franc du collier, un peu cabochard. Pendant près d’une heure et demie, le temps d’un film, le cinéaste est revenu sur ses films, sa carrière, ses rencontres avec la spontanéité qui le caractérise. « J’ai été le plus jeune bachelier de France… et aussi le plus jeune maquereau », commence-t-il. Le ton est donné ! Et le voilà parti à expliquer comment, dans les années 40, il est devenu entremetteur entre les touristes alors qu’il travaillait comme maître-nageur à la piscine du Majestic à Cannes. Une autre époque.
Puis il se reprend, plus sérieux, pour évoquer son « amie » Bernadette Lafont. « Bernadette, elle avait l’âme de Nîmes. Je l’ai connu alors qu’elle avait 20 ans. C’était une jeune provinciale qui allait aux Cahiers du Cinéma. Elle me faisait penser à l’actrice Anna Magnani. Les deux, d’ailleurs, ont eu des vies très dures. Bernadette, elle était formidable et qu’est-ce qu’elle gueulait sur les tournages ! », se souvient celui qui a la réputation de ne pas être un tendre lorsqu’il tourne un film. Il raconte leur dernière entrevue : « Je l’ai rencontré il y a trois semaines à la gare Montparnasse. Elle me disait : ‘Ca y est, je repars. Je redeviens une vedette’», en référence au film Paulette qui a connu un joli succès.
Le succès, Mocky l’a également rencontré. Mais à son rythme. Il en plaisante : « Pour A mort l’arbitre, j’ai fait 20 millions d’entrée. En 20 ans ! » Plein de projets, le réalisateur, « l’enfant terrible de la nouvelle vague », comme l’a appelé Jean-Claude Carrière, envisage dans l’avenir de tourner ses prochains films avec son téléphone portable. En attendant, il prépare un film avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans le rôle d’un unijambiste ! Tout un programme. En attendant, voici celui des films projetés aux Jardins de la Fontaine, tous les soirs à 21h. L’entrée est libre.
Samedi 27 juillet : A mort l’arbitre (1983)
Dimanche 28 juillet : L’Albatros (1971)
Lundi 29 juillet : Les dragueurs (1959)
Mardi 30 juillet : Le Miraculé (1986)
Mercredi 31 juillet : L’Ibis rouge (1975)
Leçon de cinéma mardi 30 juillet, à 15h au Forum Kinépolis en centre-ville
Mercredi 31 juillet : Dors mon lapin (2012)
Forum centre ville (6,50 € la place)
Tony Duret
tony.duret@objectifgard.com
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