GARD RHODANIEN Gestion des déchets : les pros à la croisée des chemins
La gestion des déchets coûte cher et mauvaise nouvelle pour les professionnels qui utilisent les déchetteries du SITDOM, les prix vont très probablement augmenter.
Depuis 2006, les professionnels doivent payer pour déposer leurs déchets dans les onze déchetteries du SITDOM, dispatchées sur le Gard Rhodanien et la communauté de communes de la Côte du Rhône Gardoise, quand ils ne disposent pas de leur propre filière privée.
« Les particuliers payent trop, en partie pour les professionnels »
« Depuis cette date nous avons choisi un paiement au forfait, avec une vignette, de 400 euros par véhicule et par an », explique le président du SITDOM Jérôme Talon, qui l’affirme : « c’est un prix modique, alors que d’autres font payer au mètre cube, ce qui revient à beaucoup plus cher. » Un prix qui va très probablement augmenter en 2016 : « le traitement des déchets des déchetteries nous coûte 1,5 million d’euros par an, hors salaires et amortissement du matériel, et sur cette somme les vignettes des professionnels représentent 86 000 euros, soit 6 % des coûts de transport et de traitement, quand les professionnels représentent 20 à 30 % des déchets apportés en déchetterie », note Jérôme Talon.
Bref, le compte est loin d’être bon et même si « la collectivité est aussi là pour être un partenaire du monde économique, nous ne devons pas être dupes, affirme le président. Car là les particuliers payent trop, en partie pour les professionnels. »
Des déchetteries réservées aux pros ?
Face à cette situation, le SITDOM réfléchit à renverser la table et à revoir son schéma directeur, comme il l’a présenté mercredi soir lors d’une réunion publique à Bagnols : « nous proposons de fermer une ou deux déchetteries, et d’en ouvrir une ou deux réservées aux pros, explique Jérôme Talon. Si ce projet voit le jour, les pros la financeraient à 100 % du fonctionnement, même si la collectivité mettrait une partie de l’investissement. »
Concrètement, les pros auraient accès à des déchetteries adaptées, aux horaires plus souples, mais devraient les payer. « Pour y arriver, il faut que les chambres consulaires soient associées, et que les pros en acceptent le fonctionnement », tempère Jérôme Talon, qui attend dans ce cas « un gain substantiel pour la collectivité, qui ferait baisser le coût par habitant. »
Et Jérôme Talon le promet : « je compte associer les pros aux décisions, mais il faut que chacun prenne sa part de responsabilité dans le traitement des déchets. »
Thierry ALLARD
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