ARLES Opération "Éclats de lire" : grandir ensemble grâce à la lecture

Lors du vernissage de l'exposition "Éclats de Lire" au centre social de Barriol à Arles.
- S.MaL’opération « Éclats de lire », portée par la médiathèque d’Arles en partenariat avec l’Éducation nationale, a réuni cette année 75 classes, six crèches, des centres sociaux, une classe de l’IME Les Abeilles, le Relais Petite Enfance, une maison publique de quartier et des centres de loisirs autour d’un même objectif : donner le goût de la lecture dès le plus jeune âge, en mêlant littérature, création artistique et rencontres.
Inscrite dans le cahier ressource — qui réunit une centaine d’actions éducatives dans les domaines de la culture locale, du territoire, du développement durable et du sport — l’opération « Éclats de lire » vise à favoriser la rencontre des enfants avec le livre dès le plus jeune âge. Tout au long de l’année, les participants ont travaillé à partir de livres jeunesse proposés par la médiathèque et offerts par la Ville. Cinq livres ont été proposés par niveau, avec un accent particulier pour les plus grands sur le thème de l’égalité filles-garçons.
À partir de ce travail, les enfants ont réalisé des productions exposées au mois de mai à Barriol, Griffeuille et au Trébon, avant le grand vernissage prévu le samedi 14 juin à la médiathèque d’Arles. Parmi les créations, 13 élèves de CE2 de l’école Marie-Curie ont imaginé un personnage, l’enfant-oiseau, en s'inspirant du livre Les incroyables ou les enfants les plus étonnants que j’ai rencontrés de Clotilde Perrin. Ils ont écrit son portrait à la manière des récits du livre. L’enseignante Cécile Bovero souligne l’intérêt du travail collectif et de l’échange entre élèves.
Par ailleurs, les CP de cette même école, tout comme ceux de l’école Henri-Wallon ; ont travaillé sur Le chat sans nom de Fumiko Takeshita. Ils ont réalisé une suspension composée de multiples chats, chacun portant un nom selon une caractéristique, qu’ils expliquent dans un texte. "Un projet qui allie artistique et écriture dans un cadre à la fois pédagogique et ludique", souligne l’enseignante Hélène Coudière. L’action a été enrichie par des ateliers en présence d'une auteure, d'une illustratrice, une compagnie de théâtre, une plasticienne et des bibliothécaires, réservés aux écoles et centres sociaux relevant des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Le nombre d'ateliers a été réduit par rapport aux éditions précédentes, "cette année, nous n’avons pas eu les subventions que nous attendions dans le cadre du Contrat de Ville, regrette Cécile Colomb, coordinatrice des animations culturelles de la médiathèque accompagnée de Carole Samdrome, coordonnatrice REP+. D’habitude on a une subvention entre 6 000 et 10 000 euros de subventions, là on a eu 0."