« Nous avons beaucoup d’artistes et de nombreuses choses à vous dire », lance Sébastien Cabrié, membre salarié et directeur de l’association Jazz à Junas qui évoque d’emblée le festival Jazz en Pic Saint-Loup. « Nous avons repris ce festival il y a quelques années, nous l’avons fait évoluer avec tous nos partenaires et cette nouvelle édition sera belle. Nous reprenons la formule créée l’an dernier avec quatre jours de festivités. »

Du Triadou à Saint-Jean de Cucules en passant par Saint-Mathieu-de-Tréviers ou Assas et Les Matelles, le public pourra sauter le Vidourle et aller voir du côté d’un secteur un peu perdu mais empli de bonne volonté.

Stéphane Pessina, président de l’association Jazz à Junas, très active depuis sa création il y a 30 ans, est fier de ce nouveau festival dans l’Hérault : « C’est un vrai plaisir de se retrouver pour maintenir ce souffle venu du spectacle vivant sur notre territoire. C’est de plus en plus dur mais nous devons remercier nos partenaires. La diversité est fondamentale dans nos manifestations et nous sommes toujours en quête de nouveautés. »

Pour Pascal Vabre, maire du Triadou : « Ce festival a été créé au Triadou et il a pris du volume depuis notre partenariat avec Jazz à Junas qui nous a fait passer un cap. Ces musiques sont ancrées et nos communes ont besoin de ce festival, ainsi, la culture rayonne à travers nos collectivités. »

Martine Durand-Rambier, vice-présidente de la Communauté de communes Grand Pic Saint-Loup, ne dit pas le contraire : « Je peux en témoigner ! Je témoigne aussi de nos bonnes relations avec cette association. Nous voulons décliner toutes les formes de l’art et donc nous renforçons nos actions sur la musique en passant par ce festival. Notre collaboration s’inscrit dans le temps depuis longtemps et nous en sommes heureux. Nous partageons, nous éclairons une partie de nos territoires car cinq communes y participent. Tous les publics sont visés aussi bien que sont promus les talents locaux qui émergent. »

Concernant le festival Jazz à Vauvert, pour Sébastien Cabrié : « C’est la 20e édition mais depuis neuf ans nous l’organisons avec la mairie. Pour la troisième année consécutive nous installons le festival au Parc du Castellas, un lieu central, familial, convivial, naturel et rassembleur. Les spectacles gratuits seront nombreux, surtout le dimanche où ils seront d’ailleurs plus fous les uns que les autres ! »

Stéphane Pessina poursuit : « Différentes activités seront proposées dont du cirque. L’école intercommunale de Petite Camargue, qui a 900 élèves, participera également à ces moments mais il y aura aussi des contes musicaux et, naturellement, des concerts de jazz ! Tout cela permet de créer du lien, de faire un chemin l’un vers l’autre. »

Là encore, le maire de la ville, Jean Denat, approuve le discours tenu : « Patrick Malavieille, nous a dit que la culture est au cerveau ce que l’air est aux poumons. La culture doit être présente avec du lien social, c’est fondamental. Ici, le festival a lieu presque tout au long de l’année grâce à diverses initiatives. Après les Arènes et le Castellas, il faudrait tester un nouvel endroit qui ouvre de nouvelles perspectives… » À n’en pas douter, Jean Denat doit parler du parc de l’Espérion créé récemment avec brio.

Pour Jazz à Junas, troisième festival de ce trio musical, Sébastien Cabrié l’avoue : « Si celui de Vauvert fête sa 20e, celui de Junas célèbrera sa 30e édition ! Nous sommes passés à cinq jours de festival l’année dernière en prévision de cet anniversaire. Merci aux bénévoles qui nous suivent toujours. » Il est certain que sans eux comme sans les choix politiques votés, pas de festivals. « Avec ces 30 ans il y aura de la nostalgie mais aussi des nouveautés. Chaque soirée est organisée ainsi, pour faire des clins d’œil, on a mis des artistes qui se connaissent depuis longtemps ensemble. Nous voulions raconter une histoire… »

Fabienne Dhuisme, vice-présidente de la Communauté de communes Pays de Sommières, a vu cette évolution de trente ans : « Oui, j’ai eu la chance de voir évoluer le festival en 30 ans. J’ai un peu de nostalgie, mais ce festival est vraiment dynamique et qualitatif car il se renouvelle sans cesse dans un lieu toujours magnifique. »

En guise de conclusion, Patrick Malavieille, vice-président du Conseil départemental du Gard qui aide, comme la région, les festivals, prend la parole et conclut. « Ces trois temps importants que sont ces festivals de jazz arrivent à mobiliser une belle énergie à travers les territoires. Les élus se mobilisent pour accueillir ces belles programmations. Le Département est très attentif à tout cela et nous accompagnons volontiers Jazz à Junas car la culture doit être présente et accessible par et pour toutes et tous. »

Renseignements et billetterie par téléphone au 04.66.80.30.27. Mail à jazzajunas@orange.fr et via le site internet www.jazzajunas.fr.