ALÈS Agonie du centre ville : l'opposition propose une taxe sur les friches commerciales

Ce lundi, traditionnel débat d'orientation budgétaire au sein du conseil municipal d'Alès. Un échange relativement constructif avec de nouvelles propositions.
Premier et principal sujet du conseil municipal d'hier, le DOB. En préambule des interventions attendues de l'opposition, le maire Max Roustan donne quelques éléments chiffrés pour l'année 2017. En ligne de mire : le maintien des finances. "Nous avons subi une quatrième ponction de notre dotation globale de fonctionnement, soit 427 000 € et 2,4 millions au total. En parallèle, nous allons réserver 9 millions d'€ pour le cœur de ville, dans le cadre des Etats généraux, et nous allons devoir réfléchir à l'avenir de l'abattoir. Il enregistre un déficit de 3 millions d'€ et personne n'y met du sien". Piqué au vif, le communiste Jean-Michel Suau renchérit : "Il faut une table ronde avec tous les acteurs du secteur pour réfléchir à une solution", mais le premier magistrat ne cache pas son raz-le-bol : "Chez le sous-préfet, la table est carrée!"
Autres préoccupations de l'opposition : les emprunts toxiques contractés par la commune, et la "politique de désendettement à marche forcée". "La capacité d'investissement d'Alès est passée de 267 à 185 € entre 2014 et 2015. Il faut travailler sur le désendettement, mais pas trop. L'austérité ampute la qualité de la vie urbaine", avance Ghislaine Soulet, Front de gauche. Et d'aller plus loin : "Nous bénéficions toujours de 6 millions d'€ de Dotation de solidarité urbaine, en raison de la précarité de la ville. Cet argent ne devrait pas servir à l'équilibre du budget, mais bénéficier à ceux qui en ont besoin".
Dernière intervention de Benjamin Mathéaud. Une fois n'est pas coutume, l'ex-socialiste fait une proposition nouvelle pour lutter contre l'agonie de commerce de centre ville : une taxe sur les friches commerciales. "Il s'agirait d'un impôt incitatif pour que les propriétaires agissent et rénovent. Les commerces ont deux problèmes à Alès : la vétusté et le coût". Le maire prend acte et affiche son ouverture : "On y réfléchit, il faut se donner du temps. J'attends les résultats des Etats généraux, mais tout est envisageable". De nombreuses villes de France ont déjà mis en place cette mesure : Périgueux, St-Brieux, Nevers, ou encore Auxerre.
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