ASSEMBLÉE Les députés du Gard divisés sur le retour des néonicotinoïdes
L’Assemblée nationale a voté, hier soir, un projet de loi actant le retour de ces insecticides, utilisés par les betteraviers pour une durée de trois ans. Dans le Gard, les six députés sont divisés sur le sujet.
Ambiance hier soir à l'Assemblée... Les députés du Palais Bourbon étaient appelés à se prononcer sur le retour, pendant trois ans, de l'utilisation des néonicotinoïdes pour les betteraviers dont la production est touchée par la jaunisse. Ces insecticides mortels pour les abeilles ont été interdits en 2016. Dans le Gard, sur les six députés, trois ont voté contre : Annie Chapelier élue de la 4e circonscription, Antony Cellier de la 3ème et Olivier Gaillard de la 5ème.
Ex-membres LREM, Annie Chapelier et Olivier Gaillard ont fustigé le recul en matière d’environnement du Gouvernement. « Des grosses régressions au droit de l'environnement votées en quelques minutes », dénonce Annie Chapelier sur son compte twitter. Pour Olivier Gaillard, il s’agit d’un aveu d’échec : « N’est-ce pas un échec dans l'accompagnement technique et financier des filières concernées ? N'est-ce pas jouer un jeu excessivement toxique ? Les effets de telles substances ne se limitent pas aux abeilles. Ils sont délétères pour tout l’environnement et finiront par se retourner contre nous. »
Françoise Dumas et Nicolas Meizonnet favorables
Côté vote « pour », la députée LREM de la 1ère circonscription, Françoise Dumas, a approuvé le texte : « C’est une dérogation encadrée et temporaire qui ne remet absolument pas en cause les convictions écologiques. La question est de protéger notre souveraineté et notre indépendance en matière de production sucrière qui représente 46 000 emplois et 25 000 agriculteurs. Nous sommes quand même les premiers producteurs en Europe ! » Idem pour le député Rassemblement national de la deuxième circonscription, Nicolas Meizonnet. « Ce vote n’a pas été facile mais que les choses soient claires : je suis contre l’usage des néonicotinoïdes », justifie l’élu d’extrême-Droite, ajoutant : « Il s’agit ici d’accorder une dérogation temporaire […] dans l'attente d’une solution alternative plus viable écologiquement. »
Enfin, le député MoDem, Philippe Berta, n’a pas pris part au vote : « Je suis cas contact covid-19 donc cette semaine je suis bloqué chez moi. Je n’ai pas pu monter à l’Assemblée ! », a commenté l’intéressé. Le projet de loi a été voté avec 313 voix pour, 158 voix contre et 56 abstentions.
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