Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 03.03.2021 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 1082 fois

DÉPARTEMENTALES À Marguerittes, « les planètes sont alignées » pour Rémi Nicolas

Le nouveau maire de Marguerittes, Rémi Nicolas (Photo : Coralie Mollaret)

Le nouveau maire de Marguerittes, Rémi Nicolas (Photo : Coralie Mollaret)

Élu en mars, le maire de Marguerittes annonce qu’il sera candidat aux élections départementales de juin, sur le canton éponyme. Rémi Nicolas pourrait partir sous la bannière de la majorité départementale de Gauche.

Objectif Gard : Serez-vous candidat aux Départementales des 13 et 20 juin ?

Rémi Nicolas : Oui, j’y vais. Il y a un moment que l’on y réfléchit… Quand on est maire de Marguerittes, on ne peut que s'intéresser au canton. Aujourd’hui, les planètes sont alignées pour que nous puissions nous présenter. Je suis en train de travailler à la constitution d’un quatuor (binôme et deux suppléants) non-encarté qui incarne le territoire. Je suis dans la droite ligne de ce que je fais à Nîmes métropole, en présidant le groupe apolitique IEC (Intérêt et esprit communautaire).

Vous êtes un ancien socialiste. Serez-vous soutenu par la majorité départementale de Gauche ?

Je ne sais pas… Si on est dans la configuration : Jean-Jacques Granat/ Marie-Pierre Tronc pour la Droite et un binôme Rassemblement national, je pense effectivement que la majorité me soutiendra. J’avoue d’ailleurs que si, aujourd’hui, j’étais conseiller départemental, je serais bien dans cette majorité. Alors oui, je suis un ancien socialiste mais qui travaille avec d’anciens centristes et des gens de Droite. Je ne crois plus qu'on fasse de la politique derrière les partis. On est sur un canton qui est la porte d’entrée du département avec trois autoroutes, un aéroport et la gare TGV Nîmes-Pont du Gard.

Vous avez un passif avec le patron du Parti socialiste gardois, Jean Denat. Aux élections départementales 2015, il n’avait pas vraiment soutenu votre candidature… Avez-vous discuté avec lui ?

Non. Jean Denat gère le Parti socialiste, moi je ne suis pas au PS. Il y a ceux qui s’enferment dans une logique de parti et il y a les élus de terrain qui prennent toute leur place. Je pense, par exemple, à Philippe Pécout sur le canton de Roquemaure ou à Robert Crauste, peut-être, au Grau-du-Roi. Je ne sais pas si c’est à cause de l’élection d’Emmanuel Macron, mais beaucoup d’élus sont sortis des logiques des partis. 

Votre directeur de cabinet, Mathieu Laurent, est communiste. Cela limite-t-il le risque d’avoir des listes concurrentes à Gauche sur votre canton ?

Peut-être… Je ne sais pas ! Mathieu Laurent, avant d’être un communiste, est surtout un copain d’enfance.

À Nîmes métropole, vous êtes vice-président de l’exécutif (Les Républicains) dirigé par Franck Proust. Si vous êtes soutenu par la Gauche, n'y aura-t-il pas un mélange des genres ? 

Je suis vice-président de Nîmes métropole qui est présidé par un républicain, c'est vrai. Quoi qu’il en soit, la collectivité aurait été présidée par un élu Les Républicains, en raison de leur poids sur le territoire. Après, le président Franck Proust m’a proposé un projet de territoire auquel j’ai adhéré. C’est pour cela que j’ai accepté. D’autant que je ne suis pas le seul vice-président qui ait une sensibilité de Gauche. Je pense par exemple à la maire de Redessan, Fabienne Richard.

Vous avez été élu maire, vice-président de Nîmes Métropole et président du PETR (Pays garrigues et costières de Nîmes). Certains électeurs pourraient craindre que votre appétit politique s'exerce au détriment des affaires de la commune  ?

Ça ne sera pas le cas. Avoir un maire vice-président de Nîmes métropole et conseiller départemental est un point positif. On est au cœur des dossiers et cela permet d'apporter de la cohérence.

Que pensez-vous apporter au Département si vous êtes élu ? Et quel regard portez-vous sur la présidente Françoise Laurent-Perrigot ?

Je veux apporter la connaissance de la collectivité. Je suis un ancien directeur des ressources humaines et je travaille aujourd’hui pour le site du Pont du Gard. D’ailleurs si je suis élu, je démissionnerai de mon poste. Le conseil départemental est un échelon de proximité. Il a besoin d’avoir des élus de terrain, ce que je suis en étant élu à Marguerittes. Quant à Françoise Laurent-Perrigot, c’est une personne que j’apprécie beaucoup. Ça fait du bien d’avoir une femme présidente.

Propos recueillis par Coralie Mollaret 

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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