Cette semaine a été marquée par la réunion tonitruante des élus de la majorité nîmoise. Une réunion au cours de laquelle Franck Proust, président de Nîmes métropole, a été nommé président de groupe en remplacement de Julien Plantier, qui a annoncé, lui, sa candidature aux Municipales 2026. Une annonce qui, depuis, lui attire les foudres de sa famille politique. Pourtant, Julien Plantier conserve son titre de Premier adjoint à l’urbanisme et de président de la SPL (Société publique locale) Agate. Pour un élu qui suscite tant de critiques... Comment l'expliquer ? La Droite nîmoise a-t-elle peur de Julien Plantier ? Cherche-t-elle à le contrôler pour éviter un schisme ? Les deux, mon capitaine. Ce qui est sûr, c’est que le jeune de 39 ans, dont 17 années passées à la Ville, a des qualités à faire valoir. Seulement, il faut les montrer. Jusque-là, le petit protégé de la Droite a du mal à s’affirmer dans l’adversité. Parce que si on s'en tient à sa déclaration de candidature... Bof, bof. Il n’a pas franchement soulevé les foules : une vidéo, tout seul, dans le jardin du musée de la Romanité. Peut mieux faire. Surtout si on compare à l'annonce de la candidate Renaissance, Valérie Rouverand, entourée de militants et de soutiens insoupçonnés… Alors, tel un super-héros, Julien Plantier cache-t-il ses pouvoirs sous son costume grisâtre ? Et va-t-il les révéler dans la dernière ligne droite, laissant sur le tapis les Proust, Bouget et Rouverand ? Le problème, aujourd'hui, c'est qu'il est plus perçu pour son pouvoir de nuisance, plus que pour sa valeur ajoutée. À lui de renverser la vapeur et de convaincre les Nîmois. Allez, super-Plantier, il n'y a plus qu'à enfiler la cape pour passer ce cap.