Ce samedi 27 septembre 2025 à Bram, Carole Delga organise la 5ᵉ édition des Rencontres de la Gauche. Un seul mot d'ordre : réfléchir à l'avenir de la France. Il ne s'agit pas, plus, que de l'Occitanie. Désormais, l'objectif est de conquérir d'autres territoires pour dupliquer un modèle de social démocratie et d'économie responsable qui marche ici. Ce n'est pas dans l'air du temps politique diriez-vous. C'est très loin en effet de la brutalité politique du moment. C'est l'ambition. Entre gens raisonnables. Et pourquoi pas. Est-ce qu'il est encore possible dans notre pays de débattre sans agressivité ? De ne pas raconter n'importe quoi et d'asséner des contre-vérités en permanence ? De remettre en cause la réalité ? Tous les points de vue sont là pour s'exprimer, tranquillement. Respectueusement. Même si, on le sait, au Parti socialiste, la gauche dans son ensemble est marquée par plusieurs courants. Des sensibilités différentes. C'est ce qui fait aussi le sel de la politique : convaincre l'autre. Des ateliers aux tables rondes, des plénières au village associatif, l'idée est donc de partager une journée d'échanges. Avec la société civile, des citoyens et militants. Mais aussi des personnalités nationales. Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre. Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale. Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture, Maire du Mans. Michaël Delafosse, Maire de Montpellier. Enfin, tous les prétendants à l'Élysée dans 18 mois : Raphaël Glucksmann, coprésident de Place Publique, député européen, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes – EELV, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, etc. C'est d'ailleurs le seul problème de cette rencontre autour de Carole Delga : comment faire en sorte que cette journée ne se termine pas par une bataille d'ego ? Pour proposer une véritable alternative crédible en 2027, il est vital que cette première étape ne se transforme pas en casting politique d'une future primaire de la gauche. Car l'ouverture d'un chemin possible doit d'abord passer par une histoire d'idées. Les Français ne sont plus dupes : ils veulent être écoutés. Ils veulent surtout être entendus. Ils veulent des solutions pour accompagner leur quotidien. Répondre aux maux concrètement, donner de l'espoir pour offrir une émancipation sociale réelle. Et assurer un avenir plus sécurisant...