Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 16.05.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 787 fois

EXPRESSO Congrès du PS : un ex-élu d’Alès prend parti pour Boris Vallaud

À 67 ans, Jean-Christophe Muller, ancien adjoint à la ville d’Alès, est le représentant de Boris Vallaud dans le Gard en vue du congrès du Parti socialiste du 27 mai.

« Ça fait 30 ans que je ne suis plus actif en politique… Mais quand j’ai vu la démarche de Boris Vallaud, je me suis levé et j’ai proposé mes services à son équipe », confie Jean-Christophe Muller. À 67 ans, ce retraité a eu une vie bien remplie : « Attaché parlementaire d’Alain Journet, directeur d’un centre touristique à Anduze… J’ai aussi élu de la ville d’Alès de 1983 à 1995. J’ai également été chômeur, RMiste, et même pasteur pendant quelques années… » Aujourd’hui retraité, Jean-Christophe Muller reste très actif, engagé dans le milieu associatif. Il préside notamment La Croix Bleue du Gard, une association venant en aide aux personnes en difficulté avec l’alcool.

« Rien de pire que l’esprit de clan »

Pour l’Alésien, la candidature de Boris Vallaud a créé la surprise. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale vient troubler le duel annoncé entre le premier secrétaire sortant, Olivier Faure, et son adversaire de Refondation, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, soutenu en Occitanie par la présidente de Région, Carole Delga. « C’est une candidature inattendue, celle d’un homme qui prône d’abord l’unité des socialistes, loin des réflexes habituels de divisions et autres chicayas… Il n’y a rien de pire que l’esprit de clan », poursuit celui qui, initialement, pensait s’abstenir lors du congrès.

Sur la question de La France insoumise, le débat est tranché : « On est tous sur la même position aujourd’hui, puisque LFI a choisi de démolir ce qui reste de la gauche démocratique. Nous n’avons pas à choisir, ils ont choisi pour nous. Cependant, sur le terrain, il y a des gens engagés avec qui nous travaillons. On ne va pas non plus les diaboliser. » Concernant le bilan d’Olivier Faure, il tempère : « Tout le monde a contribué à sa réussite. » Et d’ajouter : « Il faut un débat de fond sur ce qu’est la doctrine du PS, pour l’expliquer aux gens. Aujourd’hui, l’enjeu, c’est la démarchandisation de notre société. Tout le monde donne une valeur marchande aux choses. Il faut un retour à l’esprit de service public, au bien commun… Une réappropriation de la citoyenneté. »

Élection du poste de premier fédéral : « Joker »

Au niveau local, Jean-Christophe Muller précise qu’il ne sera pas candidat au poste de premier fédéral de la fédération du Gard. Le scrutin devrait donc se jouer entre le sortant, Pierre Jaumain, soutien du texte de Refondation, et Basile Imbert, soutien d’Olivier Faure. « J’aime bien les deux hommes, alors je sors mon joker », sourit-il, avant de conclure : « L’enjeu, c’est un parti qui reste uni. Cette démarche doit se concrétiser localement. C’est un appel à la sagesse… ou à la volonté. »

Coralie Mollaret

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