Souvenez-vous, c’était en 2012 : l’ensemble des élus, droite et gauche confondues, inaugurait la salle de spectacle Paloma, à l’entrée est de Nîmes. Au premier rang, Jean-Paul Fournier, sénateur-maire et, à l’époque, président de Nîmes métropole. Signé par l’architecte Jean-Michel Bertreux de l’agence Tetrarc, cet « ovni » culturel s’étend sur 6 000 m² pour un coût de 15 M€.

Lors de la livraison du sol chauffant, destiné à recouvrir le couloir, l’architecte constate un défaut. Un recours est déposé contre l’entreprise et les assurances donnent gain de cause à l’Agglo. Aujourd’hui, le même sol, recouvert d’une couche jaune très épaisse, est fissuré. Pour éviter que les spectateurs ne se prennent les pieds dedans en allant aux toilettes, les services de l’Agglo ont posé, de part et d’autre, un revêtement plastique.

Une première consultation, infructueuse, a été lancée pour rénover le sol. «  Ce sont des travaux un peu enquiquinants… L’entreprise qui l’a posé n’existe plus et le système est assez technique  », commente-t-on à Nîmes métropole. Toutefois, «  nous avons bon espoir qu’une entreprise réponde au nouveau marché  ».

Si l'Agglo trouve preneur, reste à savoir quand seront réalisés les travaux, sans perturber l’activité de Paloma. Ces derniers pourraient être faits idéalement « en période estivale ou, éventuellement, en période moins tendue en début d’année  », indique l’une de nos sources. En 2025, ça risque donc d’être compromis…