EXPRESSO Prime pouvoir d’achat : c’est non pour Nîmes métropole
Ce mardi à 11h, des agents se sont mobilisés à l’appel du syndicat FA-FPT. Ils réclament l’octroi de la prime pouvoir d’achat ainsi qu’une hausse de la participation de l’Agglo à la prise en charge de leur mutuelle.
La petite phrase du 1er vice-président, Frédéric Touzellier, lors du dernier conseil communautaire n’est pas passée inaperçue auprès des agents : « Une augmentation va arriver très rapidement pour nos agents. Nous allons avoir l’obligation de verser une prime dans nos collectivités. » De quoi déclencher les regards interrogatifs de plusieurs agents dans la salle puisque le décret publié cette année par le Gouvernement ne dit pas tout à fait ça. Il donne la possibilité et n’oblige en rien la collectivité à débloquer une prime exceptionnelle.
Début novembre, lors du conseil municipal, la Ville de Nîmes a fait le choix, elle, d’en faire profiter ses agents. Le montant se situe entre 300 et 800 € brut pour les agents remplissant les conditions d’éligibilité : avoir été nommé ou recruté avant le 1er janvier 2023, être employé et rémunéré au 30 juin et avoir perçu une rémunération brute inférieure ou égale à 39 000 euros entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023. Cette phrase de Frédéric Touzellier a toutefois mis de « l'ambiguïté » dans la politique des ressources humaines de Nîmes métropole.
Pour l’heure, l’Agglo présidée par Franck Proust n’a pas fait le choix d’octroyer cette prime. Et ce mardi, des agents se sont mobilisés pour la réclamer : « La Ville de Nîmes l'a fait, les agents en ont besoin… À Nîmes métropole, ils commencent à en avoir ras-le-bol des disparités de traitement », souligne Ali Moulkhaloua. Autre revendication : une prise en charge de la mutuelle « à hauteur de 50 % contre une vingtaine de pourcent aujourd’hui ». Le vice-président chargé du personnel, Gilles Gadille, a proposé aux syndicalistes de les rencontrer le 22 novembre.
La prime, c'est non pour l'Agglo mais...
« Nîmes métropole n’envisage pas de donner cette prime », annonce Gilles Gadille qui a pris sa calculette : « Ça coûterait environ 800 000 €. Nous avons beaucoup de catégorie C, soit 250 agents sur 500. Financièrement, nous ne pouvons pas le faire. Après, le Gouvernement est très généreux avec l’argent des collectivités ! Ça met la zizanie. Je comprends bien sûr les agents. Toutefois, le président Franck Proust s’est engagé à anticiper la prise en charge de la mutuelle. Une obligation légale à partir de 2026. » Concernant la comparaison avec le traitement des agents de la ville de Nîmes, le vice-président réagit : « On est en train de faire une étude comparative. Je suis intimement convaincu que lorsque l’on fera le bilan, nous serons surpris. L’Agglo n’a pas à rougir de sa politique sociale même si nous aimerions faire plus. »
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