Objectif Gard le magazine : Devenir maire de Manduel était votre rêve d’enfance. Pourtant les petits garçons rêvent plutôt d’être pompiers ou policiers…
Jean-Jacques Granat : J’ai perdu mon père très jeune. Ma mère travaillant, ce sont mes grands-parents, Marcel et Denise, qui m’ont élevé. Mon grand-père m’a tout appris…. Sauf le bricolage (rires). Il m’a transmis l’amour du village, son histoire, ses traditions. Je suis un enraciné de Manduel, j’ai quatre générations de ma famille qui habitent ici.
Lors de votre élection en 2014, qu’avez-vous ressenti ?
J’ai encore mon discours d’investiture ! Ça a été un vrai bonheur. Cela fait 30 ans que je suis élu. Pour devenir maire, je me suis vraiment battu. J’ai d’abord fait un mandat, en 1995, dans l’opposition de Michel Gaini. Le mandat suivant, j’ai aussi été dans l’opposition mais cette fois, une élue m'a rejoint : Marie-Louise Sabatier. En 2001, elle est devenue maire et, j’étais dans son équipe. En 2008, je me suis présenté tout seul. J’avais même reçu le soutien de Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes. Ça a été un échec. En 2014, je l’ai emporté, en tant que candidat divers Droite.
Cela fait onze ans que vous êtes maire. Quel bilan dressez-vous de votre …