POLITIQUE Carole Delga dans La Tribune dimanche : "il était temps que le Parti Socialiste parle de sa propre voix"

Carole Delga, présidente du conseil régional d'Occitanie.
- Photo MaxPPP"De quoi avions-nous peur ? De perdre des circonscriptions ? D'être à nouveau jugé par ces petits procureurs de la gauche radicale qui distribuent les bons et les mauvais points sans jamais mettre les mains dans le cambouis ?"
La présidente de la région Occitanie s'exprime ce dimanche dans la Tribune Dimanche. Dans un long texte, Carole Delga revient sur la décision du Parti socialiste de ne pas voter la censure du budget "un moment d’affirmation. Ce doit être maintenant un moment de clarification."
"La volonté du Parti socialiste de négocier avec le gouvernement pour boucler le budget 2025, sa capacité à obtenir certaines avancées importantes pour les Français puis, en toute logique, de décider de ne pas voter la censure est un moment d'affirmation. Un moment qui fait date pour nos concitoyens et celles et ceux qui promeuvent ou soutiennent la gauche de la responsabilité et de l'action. Ni Macroniste ni Mélenchoniste, je n'ai cessé d'appeler, depuis 2017, à cette affirmation, conforme à notre idéal et nos valeurs, en adéquation avec ce que nous vivons et ressentons chaque jour. Oui, il était temps que le Parti Socialiste parle de sa propre voix, fasse entendre sa singularité - et donc son utilité - au sein d'un pays où le bruit et la fureur ont remplacé la raison et l'action, avec les dégâts que l'on sait. De quoi avions-nous peur ? De perdre des circonscriptions ? D'être à nouveau jugé par ces petits procureurs de la gauche radicale qui distribuent les bons et les mauvais points sans jamais mettre les mains dans le cambouis ? D'être accusé de « trahir le peuple » par ceux-là mêmes qui, chaque jour, pense plus à leur destin présidentiel qu'au quotidien de millions de Français parmi les plus modestes et les plus en difficulté ? Je ne me suis jamais située dans ce débat fumeux des « gauches irréconciliables », aujourd'hui plus que centenaire, masquant l'essentiel à mes yeux : la réconciliation de la gauche avec les Français, en tout cas avec celles et ceux qui attendent d'elle, non des postures, mais des principes clairs et un projet d'avenir positif et viable pour le pays. Oui il était temps."
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