Dans un communiqué transmis ce lundi 10 novembre, faisant suite à la déclaration de la majorité, sur une décision judiciaire, jugée en leur faveur, Claire Lapeyronie, présidente de l'EPF, fustige l'attitude du maire Valère Segal. Le torchon brûle toujours, concernant le terrain du futur collège : « Comme convenu par la convention, la mairie est devenue propriétaire de ce terrain en décembre 2023. La mairie de Pont-Saint-Esprit doit maintenant rembourser les 3M€ à l’EPF. Avant de pointer directement du doigt l'élu municipal : « Nous sommes dans un État de droit : ce n’est pas M. Segal qui va changer les règles du jeu et balayer d’un revers de main une dette de 3M€. Encore une fois, l’amateurisme et les mensonges de M. Segal sont la risée de tous es partenaires départementaux et régionaux, je peux en témoigner. », invective t-elle.
« Il n’y aura pas de passe-droit »
Les régles seront les mêmes pour toutes les communes insiste l'ancienne maire de Pont-Saint-Esprit (novembre 2018-mai 2024) : « En tant que Présidente de l’EPF depuis 2021, présidence liée à mon mandat d’éluerégionale, je peux d’ores et déjà dire qu'il n’y aura pas de passe-droit pour la commune de Pont-Saint-Esprit. Elle devra rembourser ses dettes, comme le font toutes les autres communes d’Occitanie et comme nous le faisons tous quand nous empruntons de l’argent pour l’achat d’un terrain. »
« M. Segal n’a rien gagné du tout »
Remontée, Claire Lapeyronie enfonce le clou : « M. Segal n’a rien gagné du tout, et surtout, il fait perdre les Spiripontains : deux années de perdues sur la construction du nouveau collège et sa halle de sports". Avant de conclure sa prise de position sur un ton ironique : "Encore une fois, bravo M. Segal ! »
Deux ans après la validation de la convention (citée plus haut), l'affaire sur le terrain du nouveau collège, fait encore des étincelles entre les élus politiques. Avant de nouveaux rebondissements ?