Avocate, Céline Alcalde siège au conseil municipal de Rochefort depuis 2014. Non encartée, elle faisait partie de la liste conduite par Julien Paudoie lors des élections de 2020. « Depuis plusieurs années, j’ai vu notre ville se diriger vers un avenir qui ne me réjouit pas et que je veux changer, commence-t-elle. Je suis convaincue que nous devons rapidement emprunter une autre direction. »
Et l’opposante, désormais candidate, de s’en prendre à l’urbanisation de la commune, avec « des promoteurs immobiliers qui se sont rapidement rendus compte qu’ils pouvaient faire à peu près ce qu’ils voulaient » tout au long d’un mandat « qui laisse un goût de béton dans la bouche des Rochefortais ». La candidate l’affirme : « je me refuse à laisser pousser des immeubles partout dans nos quartiers pavillonnaires, à laisser se défigurer petit à petit nos paysages au profit de bâtiments hideux et à densifier à outrance au bénéfice du modèle économique des promoteurs. »
Céline Alcalde dit aussi qu’elle « préfère planter des arbres que de les faire abattre en masse » et qu’elle « refuse un gaspillage de l’argent public, c’est-à-dire de nos impôts pour des futilités. » « Il y a encore beaucoup à faire en matière d’aménagement », rajoute-elle, affirmant vouloir que « (sa) démarche ne se limite pas à une contestation mais devienne un projet de changement. »
Céline Alcalde affirme vouloir « sortir de l’immobilisme avec cette gestion à court terme, pour en faire une commune vivante », « je veux une vie associative réellement soutenue et vraiment accompagnée équitablement, une politique sociale plus juste, humaine, accessible », poursuit-elle, avant de plaider pour « une vraie maîtrise de l’urbanisation, en phase avec nos intérêts, pas ceux des promoteurs. » La candidate dit aussi vouloir « une culture et des activités sportives pour tous. Et enfin, une sécurité à la hauteur des défis climatiques, sociaux, territoriaux. » Et, côté intercommunalité, Céline Alcalde dit vouloir « que notre commune soit mieux défendue dans les instances ».
Quant à son équipe, elle la présentera « dans les prochaines semaines », et elle sera « composée d’élus, de citoyens, de personnalités de la société civile et du monde associatif », issue d’une « démarche de large rassemblement, dépassant les étiquettes partisanes et laissant une place plus grande aux citoyens. » Elle promet aussi « une gouvernance plus transparente et plus participative », avant de lancer que « le temps du pouvoir à quelques uns est révolu. »