Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 14.02.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 155 fois

PREFET LANGUEDOC-ROUSSILLON : Pierre de Bousquet arrive dans un territoire "politiquement compliqué"

Journée marathon, pour le nouveau préfet du Languedoc-Roussillon et de l'Hérault, Pierre de Bousquet. Accompagné du préfet du Gard, Hugues Bousiges, le nouveau représentant de l'Etat dans la région, a rencontré ce matin le sénateur-maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et le président du conseil général, Damien Alary, avant de se présenter officiellement à la presse.

Installé à la mi-janvier, l'énarque Pierre de Bousquet, 59 ans, dont le CV est aussi long que son bras, a commencé à mettre le nez dans les dossiers gardois. Sa mission : "prioriser les projets" afin de les présenter au gouvernement dans l'optique de les financer.

"C'est un territoire politiquement compliqué", avec "des personnalités fortes", reconnait le nouveau préfet. Des personnalités, à l'image de Jean-Paul Fournier, et de Damien Alary, qui se verrait volontiers prendre le fauteuil du premier magistrat de la petite Rome française.  "Ces deux personnes sont attachées à lancer le Gard et sa capitale dans l'avenir avec des projets… Leurs visions peuvent diverger (…) Mais je n'ai pas le sentiment d'être pris dans un combat de titans", plaisante le préfet de région.

Gare Manduel : dossier qui divise les "titans"

Parmi les nombreux dossiers, la construction de la gare de Manduel divise les deux "titans". Avec une participation de 36 millions d'euros, Jean-Paul Fournier, président de Nîmes Métropole veut que la ligne TGV passe par Manduel. Un territoire "dans les champs, où tout reste à faire comme des routes",indique le préfet du Gard, Hugues Bousiges. Des infrastructures qui, notons-le, seront à la charge du conseil général. La collectivité départementale, avec un apport de 40 millions d'euros pour le projet, n'est pas favorable à ce que la ligne passe par la commune.

D'autres dossiers sont sur la table des négociations : la deuxième tranche de l'université de Nîmes, la rocade, le barrage de Sainte-Cécile D'Andorgue, le musée de la romanité... Sur ce dernier sujet, Pierre de Bousquet, pas franchement emballé par le projet, attend "de voir dans quel cadre" ce dernier s'inscrit. "Il y a à l'évidence un matériel romain dans la région dont on n'a pas tiré encore tous les bénéfices", rappelle le préfet. Avant d'ajouter :"je n'exclue rien (…) Le musée ne relève pas de l'Etat. C'est l'initiative d'une collectivité territoriale (…) Et l'argent public se fait rare".

Demain, le préfet doit déjeuner avec les parlementaires du Gard. Une occasion pour rencontrer d'autres titans...

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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