REFORME DES CANTONS. "Une improvisation brouillonne" pour Jean-Paul Fournier

A travers un communiqué, le sénateur-maire de Nîmes ne tarit pas d'éloges la nouvelle réforme du scrutin cantonal du gouvernement socialiste : "En détruisant ce que l’ancienne majorité avait intelligemment construit, en supprimant le Conseiller territorial, la gauche socialiste a préféré doubler le nombre d’élus sur des territoires tellement importants que l’équilibre territorial en est bouleversé".
Concernant le redécoupage à proprement parler - qui réduit le nombre de cantons gardois à 23 contre 46 auparavant - l'élu appelle ses concitoyens à un "sursaut républicain" : "dans mon rôle de parlementaire, j’avais travaillé aussitôt pour le respect minimum de certaines règles d’intérêt général. J'ai transmis au préfet et au gouvernement des propositions qui avaient le mérite, au moins, de tenir compte de la réalité territoriale et des EPCI. Le projet présenté ne répond pas à ces exigences... Que dire du sort fait aux Cévennes viganaises, un canton qui fait le quart du département".