
Suite à un long combat judiciaire, l’association alésienne d’aide à domicile Amadopah a été reprise par le groupe Vivadom en octobre dernier. Mais déjà, la CGT remonte sur le pont contre son nouveau patron Guillaume Natton. Motif : conserver les instances représentatives du personnel que le directeur veut réduire.
Avec la fusion, le nîmois Vivadom passe à 400 salariés, et 7 sièges de délégués suffisent. Or, Amadopah en comptait 5. Ne pouvant additionner les deux, la direction souhaite organiser des élections partielles pour réélire un seul siège, et conserver les 6 autres en place. Un choix qui n’est pas du goût des CGT alésiens. « Nous souhaitons rester « établissement distinct », et conserver nos élus pour être mieux représentés. Dans le cas contraire, on deviendra minoritaire et notre voix n’aura plus d’impact« , assure Claudine Lalauze, aide à domicile déléguée CGT. Et de fustiger contre les mauvaises langues : « On se fiche de nos avantages, on fait ça pour les salariés ! »
Guillaume Natton a proposé un protocole d’accord pour des élections partielles, que CFTC Nîmes et CGT ont refusé de signer. Pourtant, ces derniers sont prêts à des concessions : « On accepterait 7 sièges s’il s’agissait d’un scrutin total. Notre syndicat pourrait peut-être récupérer quelques voix« , admet Claudine Lalauze. La balle est désormais dans le camp du patron qui semble peu enclin aux négociations.
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