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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 17.01.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1663 fois

MUNICIPALES Nîmes : un local et de nouveaux colistiers pour Jean-Paul Fournier

(Photo : Coralie Mollaret)

Jean-Paul Fournier, un maire-candidat en campagne (Photo : Coralie Mollaret)

Près de 800 partisans du maire de Nîmes - selon les organisateurs - ont assisté, hier soir, à l’ouverture de son local de campagne, avenue Jean-Jaurès.  

Le maire de Nîmes est-il superstitieux ? C’est au 69 avenue Jean-Jaurès que Jean-Paul Fournier a installé sa permanence pour les élections municipales de mars. Un lieu hautement symbolique pour le Républicain. C’est ici qu’il a fêté, il y a 19 ans, sa première victoire en tant que maire. Et l’avenue Jean-Jaurès, c’est aussi l’une des plus réussites de son précédent mandat, « avec la rénovation de Feuchères et des Arènes », pense-t-il bon de préciser.

Grand favori du premier tour des Municipales, selon notre sondage OpinionWay-Objectif Gard, Jean-Paul Fournier redescend une fois de plus dans l’arène. « Le maire a concrétisé des projets remarquables et nous a demandé d’aller chercher avec lui ce quatrième mandat », scande son adjoint aux Sports, Julien Plantier. Et pour convaincre les Nîmois de lui accorder à nouveau leur confiance, Jean-Paul Fournier a un atout : son bilan.

Un candidat rassembleur

Pêle-mêle, il cite le Musée de la romanité « qui affiche 400 000 visiteurs », la patinoire, le pôle éducatif Jean-d’Ormesson en construction en haut du Mas de Mingue. « Il y a aussi d’autres projets lancés comme les pépinières Pichon ou le Palais des congrès qui revitalisera le centre-ville », complète le sortant, conscient toutefois qu’il ne gagnera pas le scrutin sur ses actions passées. 

François Courdil à Jean-Paul Fournier : "Je fais partie de la génération Fournier, la génération qui a vu la ville évoluer. Mobilisons-nous pour lui donner sa plus belle victoire" (Photo : Coralie Mollaret)

À 74 ans, le Républicain se pose en rassembleur. Pas de logo criard « Les Républicains » sur la permanence. Simplement le nom de sa liste « Choisissons Nîmes ». Dans cette période de recomposition politique, Jean-Paul Fournier veut apparaître comme un élément de stabilité. « Croyez-moi, ce ne sera pas trop dur ! On sera en forme pour conduire ce nouveau mandat », lance-t-il sous les applaudissements de la foule. 

Pas question toutefois d’apparaître has been (dépassé, NDLR) Jean-Paul Fournier entend renouveler une partie de sa liste (les places notamment occupées par ses ex-alliés centristes, ndlr). Ce soir, il a présenté trois nouveaux visages de sa liste : Pascale Venturini, 57 ans, directrice des ressources humaines à la polyclinique Kenval, François Courdil, ex-attaché parlementaire du député MoDem, Philippe Berta, député, et Valentine Wolber, directrice du syndicat patronal UPE 30.

Ces trois nouvelles recrues partageront le haut de la liste avec Sophie Roulle, actuellement adjointe à la redynamisation du centre-ville, Julien Plantier, en charge des Sports, et Jean-Paul Fournier. Un mélange que sa liste espère savant, d'expérience et de nouveautés. 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Et aussi :

Agenda. Le maire-candidat dévoilera intégralement sa liste le 12 février. Quelques jours après, il présentera son bilan « une plaquette de 16 pages tirée à 80 000 exemplaires. », fait-on savoir. Ce n’est qu’après, fin février, qu’il présentera son projet aux Nîmois. 

Coralie Mollaret

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