ROCHEFORT-DU-GARD De l’éco-pâturage dans la forêt et sur des terrains de la commune
Le maire de Rochefort-du-Gard, Rémy Bachevalier, a signé une convention vendredi matin avec l’éleveur Bernard Roussin pour mener de l’éco-pâturage dans la forêt communale ainsi que sur plusieurs terrains communaux.
Le but étant, pour Pascal Guenot, technicien forestier territorial à l’Office national des forêts, « de diminuer la masse combustible, car avec l’éco-pâturage, la végétation repousse moins vite ». Une première convention a déjà été signée pour le haut de la forêt du massif de l’Yeuzeraie, où un berger isérois a fait pâturer ses brebis pour débroussailler les abords des DFCI.
Avec cette nouvelle convention, c’est le bas de la forêt qui va l’être de la même manière par les brebis de Bernard Roussin, ainsi que des terrains communaux et quelques terrains privés, comme des parcelles de vignes. Le berger, originaire de Grignan (Drôme), arrivera avec ses quelque 320 brebis lundi. « Il va d’abord d’occuper de la forêt car c’est la zone la plus risquée en termes d’incendie », précise Pascal Guenot. Les bêtes y pâtureront jusqu’au début du mois d’octobre, avant de descendre vers des terrains de la Bégude, entre autres, vers le délaissé de la SNCF ou encore les abords de la centrale photovoltaïque jusqu’à la fin octobre.
Le berger va « faire passer et repasser les bêtes plusieurs fois pour qu’elles mangent tout », précise-t-il. Une solution écologique qui n’a l’air de rien, mais qui est tout sauf simple à mettre en place. « Maurice Savary (ancien élu municipal, ndlr) avait essayé de mettre en place ce dispositif mais ça n’avait pas pu se faire. À force de ténacité, tout a été mis à plat et après de longues discussions nous arrivons à cet accord », souligne le maire avant de remercier les services et notamment Isabelle Apuzzo.
Maintenant que tout est signé, il faut encore faire de la pédagogie. Les brebis et leur patou, le traditionnel chien de berger, seront dans la forêt pour plusieurs semaines, et il va falloir « partager l’espace », résume Pascal Guenot. Ainsi, les promeneurs, coureurs et cyclistes sont invités à ne pas s’approcher de trop près des brebis et à passer lentement, pied à terre pour les cyclistes, à hauteur du patou pour que tout se passe bien.
De toute façon Bernard Roussin ne sera pas très loin et il aura pris le soin de « mettre des panneaux explicatifs sur tout le parcours », précise-t-il. À l’issue de cette session d’éco-pâturage, la commune compte proposer une fête de la transhumance, pour que le retour à la tradition soit complet.
Thierry ALLARD
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