EXPRESSO Condamnée, l’ex-maire de Clarensac pourrait se représenter aux Municipales

Lundi, l’ancienne maire de Clarensac, Marjorie Enjelvin, a plaidé coupable pour prise illégale d’intérêt. Elle a été condamnée à du sursis et une peine d'inéligibilité qui ne l'empêcherait toutefois pas de se présenter aux prochaines élections municipales...
Coup dur pour l’ancienne maire de Clarensac, aujourd'hui retirée en Lozère. Ce lundi, Marjorie Enjelvin comparaissait en audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour prise illégale d’intérêt. Il lui était notamment reproché d’avoir utilisé la tractopelle de la commune pour agrandir le terrassement de sa piscine.
Lors de l’audience, le procureur de la République a requis quatre mois de prison avec sursis, 750 € d’amende et une peine de trois ans d’inéligibilité. Une peine que Marjorie Enjelvin a accepté. À noter également que le tribunal correctionnel a condamné l’ex-maire à verser à la commune 900 € au titre du préjudice matériel, 1 000 € concernant celui lié à l'image et 800 € au titre des frais de procédure.
"Le but était de m'abattre"
Contactée par nos soins, Marjorie Enjelvin répète : « J’ai fait une connerie. Je n’ai rien à dire sur le réquisitoire du procureur et la peine prononcée. » En revanche, l’ancienne maire, déchue aux dernières élections municipales 2020, « garde en travers la partie civile. » C’est-à-dire la commune, dirigée aujourd’hui par son opposant Patrick Gervais, qui réclamait à Marjorie Enjelvin 4 000 € au titre du préjudice subi. « Au final, il n’aura eu que 2 700 €. On sent que son action est purement politique. Le but était de m’abattre une bonne fois pour toute ! »
L’intéressé Patrick Gervais réfute : « L’abattre comment ? Le rôle du maire est de préserver les intérêts de la commune. C’est à partir du dossier que nous avons évalué avec notre avocat le préjudicie subi. Sur le verdict, moi, je n’ai rien à dire ! » Quant aux dommages et intérêts : « Ils couvrent à peine les frais d’avocat de la mairie ». Pour le premier magistrat, « ce verdict signe surtout la fin de cette histoire ».
La fin ? Peut-être pas. Car dans ce dossier, Marjorie Enjelvin craignait surtout la peine d’inéligibilité. « Cette peine est de trois ans et prend effet le 23 janvier 2023 jusqu’au 23 janvier 2026 ! », précise-t-elle, sachant que le prochain scrutin municipal se jouera en mars 2026. Marjorie Engelvin pourrait-elle se représenter à Clarensac ? « C’est vous qui le dites ! », lance-t-elle mystérieusement. Quant à Patrick Gervais : « Ce n’est pas grave, elle arrivera avec une étiquette dans le dos. »
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