«  On ne peut plus rien faire, c’est devenu trop compliqué !  », peste le maire de Boissières, élu au conseil municipal en 1985 et maire depuis 2000. Une fonction qu’il a assumée après le départ de l’ancien maire, devenu prêtre. Son village, Boissières, compte environ 600 âmes. Il fait partie de la communauté de communes Rhony Vistre Vidourle. «  Être maire d’un petit village, c’est être sur tous les fronts, tous les jours. Pas de directeur de cabinet, pas de chef de service. Juste une secrétaire très dévouée  », relève-t-il.

Au quotidien, «  on m’appelle pour tout : un chien errant, des problèmes de voisinage… Les gens viennent me parler de leur héritage ou de leur couple.  » Dans notre interview, Marc Foucon dresse aussi le bilan de son action, évoque ses plus belles réalisations, mais aussi ses regrets, mais aussi ses difficultés, notamment sur l’extension de son parc photovoltaïque.  En 2026, c’est décidé, il raccroche : «  Ma vie de maire s’est faite au prix de sacrifices personnels  ».

Non sans émotion : «  je regrette le temps volé à ma femme, aujourd’hui décédée, à mes enfants, à mes amis. » Sa femme aura toutefois toujours été à ses côtés et aura largement contribué au développement de Boissières. Son successeur devrait être, si les administrés l’acceptent, l’adjoint à la culture, Philippe Deschamps. À la retraite, Marc Foucon prévoit de jardiner, de devenir conciliateur de justice et, pourquoi pas, «  de continuer à aider à la mairie  ». L’engagement de toute une vie.