Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 02.12.2019 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 687 fois

LE 7H50 de Jacky Valy : « Je ne suis pas jaloux de Patrick Malavieille ! »

Jean-Michel Suau et Jacky Valy, conseillers généraux d'Alès. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Jacky Valy, conseiller départemental du canton de Rousson tirera sa révérance en 2021 (Photo Elodie Boschet/Objectif Gard)

Dans le cadre de la préparation du budget 2020 au conseil départemental, chaque élu de la majorité travaille sur ses compétences. Entretien avec le communiste Jacky Valy, délégué aux sports. 

Objectif Gard : Tout d'abord, le conseil départemental du Gard a déposé sa candidature afin d’obtenir le label « Terre de Jeux » aux Jeux Olympiques de 2024. Que signifie ce label ?

Jacky Valy : On ne connaît pas exactement le dispositif. Un appel à candidature a été lancé par le comité des Jeux Olympiques : il a fallu y répondre avant le 30 octobre. Pour l’instant, 400 villes ont été homologuées ainsi qu’une vingtaine de départements. Je pense que ça permettrait au Gard de recevoir différentes équipes nationales pour les entraînements moyennant quelques sous… Notre département est assez sportif avec 60 comités et 200 000 licenciés.

Un constat qui peut jouer en faveur de votre candidature… 

Oui. Le Gard est super bien placé dans le domaine sportif. Outre les clubs phares comme Nîmes Olympique et l’USAM, nous avons de grands clubs, comme le VTT à Beaucaire, le canoë au Grau-du-Roi… Il y a aussi mon bébé, l’étoile de Bessèges. D’ailleurs cette année, le conseil départemental a pris à ses frais la cinquième étape de la course cycliste au Mont Bouquet. À Méjannes-le-Clap, nous avons Espace Gard Découvertes : un grand complexe sportif de plusieurs centaines d’hectares avec 240 lits.

Le sport est une compétence facultative de la collectivité. Pourquoi s’engager dans ce domaine ?

Mon budget pour 2019 est de 1,6 M€. Il a déjà été revu à la baisse de 200 000€. Cette somme sert à aider une soixantaine d’associations sportives dans leur fonctionnement. Nous aidons l’association de Nîmes Olympique (et non le club de Ligue 1) et le club de l’USAM qui, en échange, met en place des actions envers nos jeunes dans les collèges. L'an prochain, il y a aussi le passage du Tour de France au Mont Aigoual ! D'ailleurs je tiens beaucoup à aider les bénévoles qui travaillent dans les associations et œuvrent pour faire vivre nos villes et nos villages. Le sport, c’est aussi économique et social !

Vous travaillez actuellement sur le budget 2020 du Département. Allez-vous, comme votre homologue de la Culture, Patrick Malavieille, bénéficier d’une rallonge de 200 000€ sur votre budget ?

(Il rit) Oh, je ne suis pas jaloux de Patrick Malavieille ! D’abord parce qu’il a effectué un travail important sur le schéma départemental de la culture. Ensuite, parce qu’en 2020, on lui enlève 500 000€ sur le budget du site du Pont du Gard. Moi, je me bats pour mon budget. Peut-être que d’autres directions pourraient me prendre certaines actions, comme la course pédestre Veni Vici (reliant Nîmes à Uzès en passant par le Pont du Gard). Mon budget financerait alors de nouvelles actions.

Vous êtes élu au conseil départemental depuis 1995. Serrez-vous candidat à votre succession 2021 ?

Non, non et non ! Vous savez au total depuis combien de temps je suis élu en politique ? Ça fait depuis 1977 ! J’ai des déficits de lecture, j’aimerais également marcher… J’aime énormément la musique et d’ailleurs, je n’ai pas le temps de jouer du piano.

Une passion que vous partagez avec le président du conseil départemental, Denis Bouad…

(Il sourit) Oui, aussi !

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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